L’Assemblée Générale du Mouvement des Jeunes Socialistes du Loiret s’est réuni ce 6 mai 2013, un an jour pour jour après l’élection de François Hollande à la présidence de la République. L’action du président et de l’ensemble du gouvernement en faveur du changement a largement été analysée et commentée par les camarades.
Sur le fond il me paraît important de préciser que depuis un an l’action des socialistes et de ses partenaires est cohérente. Les réformes portent sur l’emploi, l’école et la famille. Ce sont sur ses sujets là qu’il est urgent de faire évoluer la société. L’emploi est stimulé par des investissements stratégiques avec la Banque Publique d’Investissement, le travail est sécurisé avec le récent Accord National Interprofessionel. De plus la volonté de faire entrer les jeunes sur le marché du travail est grande avec les emplois d’avenir et les contrats de génération. D’ailleurs la tendance du taux de chômage chez les jeunes est à la stagnation. La bataille pour l’emploi, c’est la bataille pour la croissance. L’école est redynamisée par la refonte des rythmes scolaires et des programmes, par l’implication de tous les acteurs y compris les collectivités territoriales, les associations et les parents d’élèves. L’école est même en voie de progression avec une mise en valeur des fondements de la République et avec plus grande place du numérique dans les enseignements. La famille est quant à elle protégée, les droits et les devoirs sont les mêmes pour tous, tout le monde bénéficie de la même reconnaissance de l’État, et les aides sociales sont revalorisées telle que l’allocation de rentrée scolaire.
Sur la forme beaucoup critiquent le style de la présidence or François Hollande avait prévenu : « je ne serais pas le chef de tout pour être en définitive le chef de rien ». Le parlement a donc logiquement plus d’importance qu’auparavant, les débats publics sont portés auprès des citoyens avec plus d’intérêt qu’auparavant. Les réformes se font petit à petit mais de manière efficace, pour ne plus avoir à revenir dessus. C’est aussi ça le courage politique, celui de construire un nouveau modèle social basé sur la justice et de ne pas en dévier.