Vous vous souvenez peut-être de l’instinct meurtrier d’Éric Doligé ou de la campagne de « publicité » qu’il avait engagé contre le redécoupage cantonal. Cette année, ça recommence… Communiqué de presse du Mouvement des Jeunes Socialistes du Loiret.
Les jeunes socialistes du Loiret n’ont pas souhaité commenter les récentes dérives nationales de l’UMP mais sont aujourd’hui choqués de constater que le président du Conseil Général, Éric Doligé, n’a toujours pas changé son comportement irrespectueux depuis novembre 2013. En effet le nouveau numéro de la revue départementale du Loiret s’est transformé encore une fois en propagande de l’UMP avec un titre bien conservateur : « Touche pas aux départements ».
L’équipe d’Éric Doligé profiterait-elle des dernières semaines avant le début de la campagne officielle en gaspillant l’argent public des citoyens, tout en dénonçant des restrictions budgétaires, ou souhaiterait-elle sauvegarder ses privilèges d’élus ?
Les jeunes socialistes du Loiret préfèrent rappeler que la réforme territoriale est attendue par une majorité de Français-es et défendue par une majorité d’élus, urbains comme ruraux, car elle va simplifier le millefeuille et va permettre plus d’efficacité économique pour une meilleure politique de l’emploi. Il faut d’ailleurs préciser que le procès qui est fait contre la suppression des Conseils Généraux n’est pas légitime puisque les compétences sociales seront replacées à un échelon plus proche des citoyens : l’intercommunalité.
Les jeunes socialistes du Loiret réaffirment leur soutien au projet du président de la République et du gouvernement tout en rassurant les agents qui travaillent au service des Conseils Généraux : leur suppression ne signifie pas la suppression des infrastructures départementales, qui resteront au service du quotidien des citoyens.
comment peut-on supprimer le Conseil général sans toucher aux « infrastructures départementales » et donc sans impact sur les fonctionnaires territoriaux qui y travaillent ? D’ailleurs c’est bien le but affiché (et que je partage) de cette réforme : faire des économies !!! Si on économise rien, alors il ne faut rien changer (mais ma feuille d’impôts n’est pas d »accord).
Je partage aussi l’ambition de faire des économies mais elles ne peuvent pas se faire sur les collèges par exemple comme le laisse entendre le président du Conseil Général du Loiret en signant dans son édito : « Ces annonces sont faites sans se soucier des 2600 agents qui travaillent au quotidien sur nos 3600 kilomètres de routes, dans nos 57 collèges ». Le but de cette réforme ce n’est pas uniquement de faire des économies, c’est aussi de simplifier l’organisation territoriale, désenclaver les territoires, faire en sorte que l’échelle intercommunale soit une vraie échelle de proximité pour la démocratie.
Certes, il peut et doit y avoir certains secteurs préservés car stratégiques pour notre avenir, mais est-on, sût qu’il n’y a aucune économie à réaliser dans les collèges, les hôpitaux ou encore les services de voirie (par exemple, on peut discuter de la multiplication du nombre de rond-points à l’entrée des petites communes, qui coûtent deux fois (création + entretien), ou de tous ces ralentisseurs avec zones 30 (alors que l’on pourrait voir plus souvent les gendarmes près des écoles). Toutes ces dépenses résultent bien souvent d’une perte de bon sens.
Quand à modifier les organisations, 32 années de service dans l’administration m’ont convaincu que les réformes visant à simplifier les organigrammes aboutissent le plus souvent à créer de nouvelles strates, avec leurs privilèges de fonctionnement. L’intercommunalité en est l’exemple le plus frappant : aucune équipe communale supprimée, des fonctionnaires, des voitures et des locaux en plus, et des élus qui se battent pour avoir un hochet de plus. Belle réussite de réorganisation !!
Je vous rejoins sur le manque de bon sens en ce qui concerne les dépenses. D’ailleurs je suis d’accord, il est possible de réaliser des économies dans les collèges : en réalisant des travaux d’isolation pour les plus anciens bâtiments par exemple !
Quant à la réorganisation territoriale j’espère de tout cœur, comme vous, que de nouvelles couches ne seront pas créées. Que pourrait-on inventer ? Des inters-régions ? Ca ne serait pas clair pour les citoyens qui soutiennent ce projet de loi du président et du gouvernement…