La séquence des universités d’été, auxquelles les jeunes socialistes du Loiret ont participé, se termine après une semaine politique intense qui a vu la composition d’un nouveau gouvernement. La rentrée est désormais bien entamée pour tout le monde, y compris pour la famille socialiste qui aime se retrouver sur le vieux port de La Rochelle autour d’une table conviviale ou d’un débat.
Une université d’été est utile dans un parti démocratique car elle permet le dialogue réel et l’échange sincère. Les ateliers sont des moments nécessaires car ils offrent un cadre idéal, souvent en « petit » comité. Cette année je suis allé discuter d’éducation, Claude Roiron et François Dubet y proposaient un regard intéressant sur l’égalité ; de sécurité, un des enjeux fondamentaux pour crédibiliser la gauche aux yeux des citoyens ; le tourisme, un secteur stratégique pour créer de l’emploi ; ou encore l’évasion fiscale et la fin de vie.
Mais cette année, l’université d’été a été bien plus qu’utile aux militants, elle a été bénéfique car elle a permis de répondre à certaines interrogations. La ligne politique du parti et du gouvernement tout d’abord. On nous parle de social-libéralisme alors que le parti, comme le gouvernement, a une pratique social-démocrate. Manuel Valls a assumé lors de son discours de clôture les mesures, le pacte de responsabilité entre autre, en faveur des entreprises pour redresser l’économie et faire reculer le chômage. L’unité de la gauche ensuite. On nous dit qu’elle ne serait plus du tout possible or l’unité ce n’est pas l’unicité, comme l’a rappelé Jean-Christophe Cambadélis lors de la plénière réunissant les chefs de partis qui composent la gauche. La gauche peut se diviser, ça lui arrive, mais elle sait se rassembler car elle partage des valeurs et une Histoire.