Contribution déposé au nom des jeunes socialistes du Loiret dans le cadre des Etats Généraux sur la thématique « Etat social et service-public » :
Le monde rural est une partie intégrante de la France : pourtant aujourd’hui, ce territoire provoque le désintérêt des jeunes, notamment durant leurs études. Entre 1981 et 2012, la population française vivant en milieu rural a diminué de 6 points, passant à 21%, conséquence directe du vieillissement exponentiel de nos campagnes. Accompagnée d’une désertification médicale, d’un sentiment d’insécurité accru, d’un manque d’engagement associatif et de développement des transports en commun, quelles perspectives pouvons-nous donner à cette situation alarmante ? Et comment mettre en place des priorités nationales face à des problématiques locales ?
I/ Les intercommunalités : une solution pour la survie des communes en milieu rural
Aujourd’hui il ne s’agit plus de vivre dans les milieux ruraux, mais de survivre. Alors que les communes sont encore beaucoup trop isolées, du fait de leur forte identité, elles doivent changer de mentalité et accepter de se réunir. C’est une nécessité si elles veulent économiquement suivre.
Si aujourd’hui le Gouvernement renforce les intercommunalités en les dotant de compétences plus fortes, c’est justement pour répondre à cette problématique. La mutualisation des dotations permettra des investissements plus cohérents et plus ambitieux. Faut-il des petits terrains de foot dans chaque commune ou bien un grand terrain profitant à toutes les associations d’une intercommunalité ?
Notre choix est fait, il faut maintenant convaincre les élus locaux à additionner leurs forces en bonne intelligence.
II/ En matière de sécurité et de prévention : une Gendarmerie à revaloriser
Le socialisme, c’est fédérer les énergies pour une France une et indivisible, rurale et urbaine. Tous les citoyens doivent disposer des mêmes droits en matière de sécurité mais cet objectif peut-il être assuré lorsqu’une gendarmerie « de proximité » exerce sur un territoire étendu de dizaines de kilomètres ? Un lien de confiance entre les citoyens et les gendarmes doit être recréé.
La gendarmerie doit être en capacité de se déplacer en cas de nécessité au même moment à plusieurs endroits. Pendant que la droite municipale augmente le nombre de caméras de surveillance, notre Gouvernement augmente les effectifs des forces de l’ordre et de la justice ; il faut continuer dans cette voix.
Ces métiers doivent être revalorisés, ainsi que les méthodes de recrutement de l’armée. Revaloriser ces métiers, c’est aussi leur donner de nouvelles prérogatives : travailler pour la prévention, notamment en lien avec les associations qui font la richesse de nos territoires, et qui s’engagent déjà pour la sécurité routière ou la prévention sanitaire par exemple.