Valérie Corre accueillait aujourd’hui à l’Assemblée Nationale des élus de sa circonscription, maires, conseillers départementaux, présidents de communautés de communes, pour échanger sur la loi pour une nouvelle organisation territoriale de la République, dite loi NOTRe. Non élu, je me suis faufilé dans cette journée thématique organisée par la députée du Loiret pour vous livrer quelques sentiments…
J’ai trouvé honorable l’initiative d’inviter tous les élus quelque soit la sensibilité politique de chacun, d’abord parce que c’est le rôle d’un élu de la République que de veiller à l’intérêt général, et ensuite parce que cela a permis une parole franche et directe. Le débat, qui a succédé à la présentation et l’explication de la loi, était passionnant.
Les éléments de divisions quant à la réforme territoriale ne correspondent pas aux clivages politiques traditionnels. Et heureusement car les changements n’en sont, et n’en seront, tirés que par le haut ! En écoutant les diverses interventions des élus présents, j’ai eu comme l’impression que les échanges seront encore longs pour trouver un équilibre de décentralisation efficace. Mais le principal objectif ne doit certainement pas être de conforter le pouvoir de tel ou tel élu local, mais bien d’avancer sur les questions d’égalité entre les territoires, de présence des services publics, d’efficacité économique et budgétaire, etc. Les élus présents en convenaient tous car ils s’engagent au quotidien pour leurs territoires.
J’ai également mieux compris la peur qui pouvait exister concernant la mutualisation des services entre les communes. Mais je crois qu’elle est davantage la conséquence des méthodes utilisées par certains que de la mutualisation en elle même. J’ai en tout cas la conviction que le regroupement des communes est nécessaire ! Cela doit se préparer progressivement, mais impérativement ! La loi NOTRe n’est donc qu’une première étape qui développe les intercommunalités. Une nouvelle étape pourra ensuite s’ouvrir avec plusieurs perspectives, y compris la suppression des Conseils Départementaux. Affaire à suivre.