Je suis allé hier soir avec quelques amis voir en avant-première le film Five qui sortira à la fin mars. En sortant du cinéma je me suis dit que ce serait sympathique d’écrire mon avis sur ce film, un peu comme les exercices que j’avais lorsque j’allais voir une pièce de théâtre avec le lycée. Et puis je me suis dit que quitte à écrire autant en faire profiter (ou pas) le plus grand nombre en publiant sur mon blog. Voici comment est née une nouvelle rubrique.
Five c’est de l’anglais. En français on dirait Cinq, mais c’est moins vendeur !
Five c’est avant donc l’histoire de Samuel, Julia, Vadim, Nestor et Timothée (ça fait bien 5 !), une bande d’amis accompagnée d’un drôle de chien. Pour ne pas tout dévoiler du film je resterai muet sur leurs aventures pour pouvoir payer le loyer de la colocation. Je voudrais en fait surtout évoquer la principale question soulevée par le film : les amis peuvent-ils constituer une « deuxième » famille ?
Sur ce sujet Igor Gotesman, le réalisateur, nous livre un message d’espoir en quelque sorte. Le film se termine d’ailleurs sur cette morale : dans une vie nous passons probablement plus de temps avec nos amis, autant soigner nos relations avec eux. Cela s’incarne très bien quand Samuel, interprété par Pierre Niney, doit annoncer à ses amis qu’il doit vendre de l’herbe. Quelques tensions éclatent évidemment mais l’amitié reprend vite le dessus et cette annonce ne fait finalement que renforcer la solidité du groupe, qui est solidaire avec Samuel. Et peut être que finalement cette solidité des relations face aux épreuves est l’élément principal pour définir la famille ?
En tout cas ce sont les raisons, ces questions, qui m’ont fait apprécier cette comédie qui n’est pas dénuée de sens, et cela fait du bien !