Le président de la République s’est déplacé ce jeudi 21 avril à Chartres pour rencontrer, pour la deuxième fois, les salariés et les dirigeants de Novo Nordisk, une entreprise étrangère, qui localise la production en France. Il y a deux ans, les dirigeants avaient présenté un investissement important et promis des créations d’emplois significatives : 150. En fait, ils en ont réalisé 200 de plus. C’est une réussite que le président se devait de venir saluer. Ensuite un nouveau projet d’investissement va être annoncé par l’entreprise. Il pourrait porter sur 200 emplois supplémentaires grâce à une réponse rapide du ministère de la Santé. Enfin, Novo Nordisk étant une entreprise étrangère, qui localise la production en France, ce déplacement est l’occasion de souligner l’attractivité de notre économie qui a été renforcée par les décisions que la gauche a prises depuis 2012.
Plus globalement, l’objectif était d’installer 300 entreprises étrangères en France par an. Nous y sommes. Nous avons connu, en 2015, par rapport à 2014, une hausse de 30% des investissements étrangers en France : ils ont atteint l’année dernière 40 milliards d’euros, soit le niveau le plus élevé depuis 2008, et ont ainsi permis la création de 30.000 emplois. L’économie française est attractive !
« C’était une priorité de ma politique économique, faire en sorte que, sans rien perdre de nos droits sociaux, sans rien avoir à concéder en terme de subventions, par la qualité de notre main-d’œuvre, par la force de notre innovation, par, aussi, les modes de relations sociales à l’intérieur de nos entreprises, de grands groupes étrangers viennent créer des emplois, investir et innover en France » a indiqué François Hollande.
L’étude KPMG sur l’attractivité de la France vient d’ailleurs le confirmer : notre pays se classe au troisième rang européen, devant le Royaume-Uni et l’Allemagne, et 6ème mondial dans la dernière analyse KPMG de l’attractivité économique des pays (tous secteurs économiques confondus). L’écart de coût entre la France et les Etats-Unis est de 9,5% au bénéfice de la France, avec les facteurs favorables d’un coût du travail non chargé compétitif, d’un plus faible coût industriel et foncier, du dispositif de suramortissement fiscal pour les investissements, et de l’une des fiscalités les plus favorables au monde pour la Recherche et Développement, grâce au crédit impôt-recherche qui a été renforcé et pérennisé depuis 2012. La dépréciation de l’euro face au dollar permet de surcroît d’accroître l’écart.