La loi égalité et citoyenneté portée par Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, ne serait pas à améliorer car elle contient déjà de nombreuses avancées mais elle peut être complétée. C’est d’abord l’envie du ministre puisqu’il a fait du texte initial un socle sur lequel chaque citoyen est amené à travailler dessus par le biais d’une grande consultation sur internet. C’est aussi le rôle des députés qui vont bientôt étudier le texte et les amendements à l’Assemblée nationale. Il se trouve que Valérie Corre, députée du Loiret, a été nommée rapporteure sur le titre Ier du projet de loi qui concerne particulièrement les jeunes et la citoyenneté ! Un sujet qui intéresse particulièrement les jeunes socialistes du Loiret et sur lequel la députée nous a proposé de débattre. Nous nous sommes donc donné rendez-vous ce samedi matin.
Rencontre matinale avec @Valerie_Corre pour parler des propositions du @mjsloiret sur la loi égalité et citoyenneté. pic.twitter.com/7lG9cNTm5E
— Yann Chaillou (@yannchaillou) May 28, 2016
Outre les nombreuses propositions que nous avons formulé avec les camarades socialistes, et que je soutiens pleinement, sur l’abaissement de l’âge du droit de vote à 16 ans, de l’âge pour être candidat aux sénatoriales à 18 ans, sur le non-cumul des mandats dans le temps, ou sur la reconnaissance de l’engagement à l’université, au lycée ou au collège, par exemple, un autre débat à horizon plus lointain m’a fortement intéressé. De profondes réformes sont à imaginer pour ouvrir les institutions aux citoyens et nous avons évoqué samedi celle du Conseil Economique, Social et Environnemental dont les membres devraient être bénévoles (donc non-indemnisés), dont le mode de désignation doit évoluer pour plus de représentativité (notamment de la jeunesse et des territoires) et dont il faudrait donner un droit d’amendement sur les textes de lois (comme pour tous les citoyens d’ailleurs). Mais la réforme, à mon avis, ne doit pas s’arrêter là : obligation de consultation sur chaque projet ou proposition de loi, fusion avec les équipes techniques de France Stratégie pour assurer un rôle de prospective, donner des moyens pour que le Conseil puisse analyser et mesurer l’impact des décisions publiques, etc.
Quoi qu’il advienne de toutes ces propositions je salue la volonté du gouvernement et de la majorité parlementaire de co-construire cette loi et d’ouvrir des débats de ce type pour l’avenir de la société. Je garderai un œil attentif, comme toujours, sur l’évolution de cette loi. Je vous tiendrais évidemment informé du contenu des débats à venir sur le sujet, puisque nous ne tarderons pas à reprendre rendez-vous avec Valérie Corre rapidement.