Rentrée en fête : et le reste de l’année ?

Ce premier dimanche qui suit la rentrée scolaire est désormais traditionnellement l’occasion de nous retrouver, tous ensemble, Orléanais-e-s, parmi les nombreuses associations de notre ville. Face au repli sur soi et aux extrémismes de toute part, la solidarité et le lien social sont des fondements importants qu’il nous faut défendre. Ils forment précisément l’identité de notre société…

Ce moment a également permis aux socialistes de se retrouver pour distribuer un tract dans lequel nous souhaitions d’abord remercier toutes les personnes qui s’investissent dans les associations, notamment les nombreux bénévoles qui œuvrent au quotidien pour accomplir ce qui est fondamental dans notre société : tisser du lien, un lien qui permet de réunir chacune et chacun par des affinités réciproques, de lier tous les individus qui forment, ensemble la société dans laquelle nous vivons…

Les socialistes soutiennent les associations et aiment rentrée en fête ! Mais quid des autres jours de l’année en termes d’écoute, d’échanges et d’actions ? Les subventions baissent, les salles manquent, la concertation défaille. C’est pourquoi, collectivement, nous sommes toujours force de proposition et avons suggéré, entre autres, pour un meilleur maillage associatif d’institutionnaliser des temps avec toutes les associations en vue de construire ou améliorer des projets, de sécuriser les aides financières avec notamment un plan pluriannuel et de renforcer les aides techniques.

Les associations Orléanaises méritent qu’on leur accorde plus de temps et de considération. Avec la réélection au Conseil Régional de François Bonneau, les CAP’ASSO ont entre autres été sauvegardé alors même que certains veulent supprimer ce dispositif. Or faire disparaître CAP’ASSO, c’est faire disparaître 1.200 emplois dans les associations sportives, culturelles et environnementales. Tous ces emplois sont soutenus et financés par la Région. L’État aussi se mobilise pour que les associations puissent continuer à développer davantage la solidarité. Avec François Hollande, nous avons mis plus de moyens pour le service civique et facilité son accès pour les associations, créé un congé d’engagement pour les salariés bénévoles, soutenu les projets innovants via le label « La France s’engage », encouragé l’engagement des jeunes étudiants en reconnaissant des compétences acquises dans les associations, développé les ressources via les MAIA, le FDVA et le FONJEP, simplifié les démarches administratives et déclaratives, etc.