« Choisir l’expérience face à l’aventure. »
Ce sont les mots postés le dimanche 18 juin 2017 sur Facebook par Fabrice Bouscal, élu dans la majorité de Jean-Pierre Door, pour décrédibiliser la candidature de Mélusine Harlé. Or la propagande électorale, notamment sur les supports numériques, la veille et le jour du scrutin est tout simplement interdite. Inutile d’avoir participé à des milliers de campagnes pour le savoir. C’est donc dans ce contexte, et un écart de 7 voix (autant dire dans un mouchoir de poche !) que le Conseil constitutionnel a décidé le 18 décembre dernier d’annuler l’élection législative sur la 4ème circonscription du Loiret. Dans notre département c’est historique ! En France aussi d’ailleurs puisque c’est la première fois que le Conseil constitutionnel stipule dans une décision qu’il est inutile d’examiner tous les griefs du recours engagés : la simple publication sur Facebook le jour de l’élection suffit à l’annuler. Article L.49 du code électoral, alinéa 2.
Nous voici donc partis pour une nouvelle élection législative dans le Loiret, une « législative partielle ».
L’élection législative partielle sur la #circo4504 doit voir la victoire de @EnMarcheMHarle. Le souffle du renouveau ne doit pas s’éteindre, surtout dans le #Loiret. Belle réunion à Sainte-Geneviève-des-Bois avec @CCastaner qui s’engage dans la campagne ! #LaREM #Législatives2018 pic.twitter.com/1I5ZipbHzv
— Yann Chaillou (@yannchaillou) January 13, 2018
Si je ne suis pas électeur sur la 4ème circonscription du Loiret j’appelle tous mes amis du Montargois à se rendre aux urnes les 18 et 25 mars prochains, et à voter pour Mélusine Harlé.
J’avais fait campagne pour Jalila Gaboret lors des élections législatives de juin 2017 mais la situation est aujourd’hui radicalement différente. Premièrement l’enjeu n’est plus le même : il s’agit de donner un nouveau souffle politique à un territoire sclérosé par les effets néfastes du cumul des mandats et par la démagogie. Deuxièmement le rassemblement doit s’effectuer différemment : si les progressistes ne s’unissent pas, ce sont les conservateurs (de tous les bords !) qui profiteront de la faible participation électorale habituelle lors des élections partielles. Troisièmement la recomposition politique n’est pas terminée :
- En juin 2017 j’ai milité, comme d’autres, pour une majorité de progrès, une nouvelle coalition intelligente et moderne. Ce n’est pas le choix qui a été fait, notamment au sein du Parti Socialiste que j’ai d’ailleurs quitté par la suite.
- Cette année l’Union des Démocrates et Indépendants a choisi de soutenir les candidats de La République En Marche pour les prochaines législatives partielles prévues dans la huitième circonscription de Haute-Garonne et la deuxième circonscription de Guyane, mais il n’en est rien dans la quatrième circonscription du Loiret.
Cette fois les petits calculs ne doivent pas l’emporter sur le bon sens : Mélusine Harlé est la seule candidate qui peut représenter bien plus qu’un seul parti mais toutes les valeurs que nous voulons défendre pour le pays. Ses priorités répondent d’ailleurs parfaitement aux enjeux de demain pour son territoire : permettre à toutes et à tous d’accéder aux soins de santé ; installer des maisons de service public dans les villes et les villages pour faciliter les démarches administratives et accompagner les porteurs de projets ; organiser des états généraux de la formation afin de cartographier les acteurs en présence, les atouts et les manques ; créer un pôle d’excellence dans le Gâtinais.
Les 18 et 25 mars, tous aux urnes pour soutenir Mélusine Harlé !