Parce que la pratique du vélo est un vecteur de bien-être, elle est un moyen de s’émanciper. Rendre la pratique du vélo plus sûre, plus pratique et plus logique me paraît donc indispensable. Tout ce qui peut y participer d’un point de vue législatif doit être adopté par le Parlement. J’y veillerai.
Mesures coups de coeur :
- Soutenir l’émergence d’une filière vélo française et européenne. Favoriser la création d’un écosystème économique innovant et exemplaire (privé, public et associatif), porteur d’emplois non délocalisables pour la fabrication, la réparation et le réemploi des vélos, ainsi que dans les services autour du vélo. Faire de la France la première destination mondiale du tourisme à vélo.
- Généraliser et financer le savoir rouler à vélo à l’école pour que chaque écolier·e entre au collège en sachant faire du vélo. Des piqûres de rappel sont indispensables au collège et au lycée, avec une initiation à l’équilibre dès la maternelle.
- Rendre le forfait mobilité durable obligatoire, totalement cumulable avec le remboursement des transports en commun et réellement incitatif pour inciter les salariés du secteur privé comme public à venir au travail à vélo ou à pied.
- Doubler le réseau cyclable français sur le quinquennat, le rendre attractif, continu et maillé en augmentant le budget d’investissement de l’Etat d’au moins 2,5 Milliards d’euros sur 5 ans.
- Faire du 30 km/h en agglomération la règle et du 50 km/h l’exception, et limiter la vitesse hors agglomération en absence d’aménagements cyclables sécurisés.
- Soutenir la revitalisation des villes et villages par des plans favorisant la piétonisation des centre-bourgs et villes, en aménageant les entrées de ville et en mettant fin à l’étalement urbain des commerces, des zones d’emploi et de l’habitat. Développer les liaisons cyclables intercommunales sécurisées.
- Placer la promotion des modes actifs au coeur des politiques de santé publique, de prévention primaire, secondaire et tertiaire, depuis le plus jeune âge, et jusqu’au maintien dans l’autonomie de nos ainés.
- Accompagner le déploiement de cinq millions d’emplacements de stationnement vélo dans les copropriétés, le logement social et l’habitat ancien, notamment en mobilisant des financements liés aux mesures de performance énergétique.
- Favoriser l’intermodalité entre transports collectifs et véloavec la création de 200000 places de stationnement sécurisé supplémentaires dans les gares et pôles de transports.
- Renforcer les mesures d’accompagnement social aux mobilités actives, à travers une aide à l’achat de cycles non-conditionnée à l’existence d’aides locales, une extension de la prime à la conversion et la création d’une prime à la démotorisation renforcée selon des critères sociaux. Cibler notamment l’acquisition de vélo à haut niveau de service (pliants, cargos, vélomobiles), sans se limiter au soutien des seuls vélos à assistance électrique.
- Pour que cette ambition prenne corps sur les territoires, les politiques publiques devront se faire en concertation avec les citoyens et leur expertise d’usage au travers d’un tissu associatif structuré et financé : Par l’appui aux têtes de réseaux nationales œuvrant à la promotion du vélo. Une telle mesure permettra de soutenir le maillage local des associations en débloquant des financements, et la structuration de réseau à des échelles régionale ou départementale. Par un fonds de soutien aux associations aux différentes étapes de leur vie : amorçage, développement/investissement, essaimage et accompagnement.