La FNAB propose une série de mesures pour que ces 20% de produits bio dans les cantines deviennent enfin une réalité. Découvrez la charte d’engagement soumise aux candidats aux élections législatives qui auront lieu les 12 et 19 juin 2022.
En tant que futur député·, je m’engage pour qu’il y ait réellement des produits bio dans les cantines !
En 2018, suite aux Etats généraux de l’alimentation, l’Assemblée Nationale a adopté une obligation de servir en restauration collective 50% de produits de qualité et durables, dont 20% de produits certifiés BIO au 1er janvier 2022 (article L 230-5-1 du code rural).
En juin 2022, alors que l’échéance est dépassée, nous n’avons même pas atteint la moitié de l’objectif, puisque moins de 10% des produits servis en restauration collective sont certifiés BIO.
Pour la mandature à venir et si je suis élu, je m’engage à œuvrer grâce à mon travail parlementaire à ce que les moyens nécessaires soient enfin débloqués pour atteindre rapidement cet objectif d’au moins 20% de bio dans les cantines :
- La mise en place d’une aide d’urgence à l’achats de produits bio pour les gestionnaires de restaurants collectifs dans le contexte de hausse des prix liée à la pandémie de COVID 19 ainsi qu’à la guerre en Ukraine. Cette aide doit représenter environ 10% du coût des denrées, soit 0,20€ par assiette et être allouée par l’État pour les restaurants dont il a la charge et par l’État et les collectivités pour les restaurants gérés par les collectivités.
- Augmenter l’enveloppe dédiée à la formation du personnel de cuisine et de l’équipement les restaurants. Cette prime distribuée aux collectivités doit représenter 0,30€/repas pendant 3 ans.
- La généralisation de la tarification sociale dans toute la restauration collective publique. La montée en qualité de l’alimentation doit concerner tout le monde et chaque enfant doit y avoir accès, quels que soient les moyens de ses parents.
- Nous manquons encore trop de données sur le fonctionnement de la restauration collective en France. Il faut pouvoir suivre finement l’atteinte des objectifs de la loi EGAlim pour continuer à améliorer la qualité et la durabilité des repas servis. Nous avons besoin d’un outil de pilotage de la loi EGAlim et de suivi de ses objectifs. Cet outil pourra s’appuyer sur l’observatoire de la restauration collective de l’Agence Bio.
- Le développement de l’enseignement et de l’information sur l’agriculture et l’alimentation durables, à tous les âges de la vie.
Nous nous devons d’atteindre cet objectif de 20% de produits bio dans les cantines, sans plus attendre. Il en va de la justice sociale, du respect de l’environnement (qualité de l’eau, de l’air, de la biodiversité du climat), du bien-être animal, mais aussi de la santé des françaises et des français, dès le plus jeune âge. C’est la raison pour laquelle je m’engage !