Je me réjouis qu’une place ait pu être trouvée à Orléans pour commémorer non seulement Jean Zay mais aussi la pensée de Jean Zay, et donc celles et ceux qui se sont battus pour qu’elle se propage, à commencer par son épouse, Madeleine Zay.
Cette œuvre monumentale, patronnée par les colosses aux feuilles multicolores du Parc Pasteur, devrait s’enraciner dans le paysage orléanais pour longtemps et son ingéniosité devrait permettre aux Orléanais de se l’approprier pleinement.
Mais dans Oui, Orléans (p.172-173) je regrette que le 59 rue des Carmes n’abrite pas un musée consacré à la vie de Jean Zay.
Oui, Orléans doit pouvoir ouvrir un tel lieu afin de favoriser la médiation autour de l’œuvre de Jean Zay, montrer qu’elle est une ville résistante, faire vivre les valeurs de la République ; à l’abri des aléas climatiques. Je souhaite que ce soit la prochaine étape de ce travail mémoriel.