Les élections municipales se terminaient hier soir. Vous le savez les résultats du premier tour ont été particulièrement difficiles, notamment à Orléans. Ceux du second n’ont pas été plus satisfaisants, même si la victoire à Paris fait chaud au cœur et rassure. Le résultat à Fleury-les-Aubrais, la deuxième ville du Loiret, est évidemment une grosse déception, la campagne menée, à laquelle les jeunes socialistes ont d’ailleurs participé, était énergique et conviviale, elle répondait aux attentes des habitantes et des habitants. Le rassemblement qui s’était effectué donnait à la gauche l’espoir de pouvoir changer la ville. Le résultat à La Ferté-Saint-Aubin, ville au sud du département, que la gauche a su dynamiser dès 2001, est déroutant avec seulement quelques voix d’écart, mais assez pour échouer.

D’autres villes en France subissent les mêmes sorts et une analyse précise des résultats va devoir maintenant s’opérer. Dores et déjà nous savons que la nationalisation de ces élections municipales par la droite et l’extrême droite est une clé du scrutin. Mais d’autres facteurs sont certainement au rendez-vous.

Je voudrais dire un mot sur la nationalisation du scrutin car la séance d’installation de la nouvelle mandature du Conseil Municipal d’Orléans en est une preuve : outre la réélection du maire, Serge Grouard a nommé un délégué à la lutte contre l’immigration clandestine, sous prétexte que le sujet n’est pas traité par le gouvernement. Mais peut-être que cette délégation est aussi un appel du pied au FN, dont 3 élus entrent pour la première fois au conseil ? Quoi qu’il en soit il s’agit selon moi d’un abaissement de la République et de la démocratie !