Les élections européennes s’installent petit à petit dans le paysage médiatique et auprès des militants. Un débat était d’ailleurs organisé jeudi dernier à Orléans par le think tank Notre Europe – Institut Jacques Delors et le Mouvement Européen – France. Ce samedi les jeunes socialistes de l’euro-circonscription qui comprend la Région Centre, la Région Limousin et la Région Auvergne étaient réunis à Limoges pour un moment de formation, de convivialité, de rencontre avec nos candidats à la députation.
Le tout ressemblait à ce que l’on peut vivre lors des universités d’été du parti. Il faut dire qu’il est important pour les militants, et notamment les plus jeunes, de se former sur ce que sont les institutions européennes car ce sont souvent les militants qui sont confrontés aux questions des citoyens. La formation était d’autant plus importante que les élections européennes de cette année nous réserve quelques nouveautés et la première d’entre elle : une fois élus les députés européens voteront pour le président de la Commission Européenne, l’organe exécutif qui élabore des propositions de lois européennes qui ont un impact sur les 27 pays membres et leurs 500 millions d’habitants. C’est pourquoi les socialistes européens ont choisi d’une seule voix un candidat pour la présidence de la commission : Martin Schulz. Et c’est samedi midi, après avoir déjeuné, que nous avons pris quelques photos, d’abord pour garder un souvenir de cette journée, mais surtout pour montrer notre soutien à Martin Schulz !
L’après midi nous avons eu la chance de pouvoir échanger du programme commun du Parti Socialiste Européen avec Jean-Paul Denanot et Karine Gloanec Maurin, les deux têtes de liste pour l’euro-circonscription. Je reviendrais écrire plus de lignes sur ce programme de combat pour plus de croissance. Avant cela je souhaitais revenir sur le café débat organisé un peu plus en soirée et ouvert à tous. Deux étudiants ukrainiens étaient présents pour revenir sur les évènements qui bousculent ce grand pays de l’Europe de l’Est.
Ils nous ont affirmé que que le peuple ukrainien, dans sa grande majorité, avait l’envie d’entrer dans l’Union Européenne pour les valeurs que l’union porte. L’Ukraine est en effet un pays gangrené par la corruption, lors des examens scolaires par exemple, et où la liberté d’expression n’existe pas. Face à la montée de la violence ils ont créé il y a 4 mois l’Association des Etudiants Ukrainiens de France afin de soutenir leurs amis restés en Ukraine en faisant circuler des pétitions et en organisant des manifestations. Je veux ici saluer leur engagement et leur action qui, je le crois, est juste et légitime.