Comme vous le savez ce dimanche 25 mai les progressistes ont subi un très fort revers dans les urnes, même si la présidence de la commission européenne n’est pas pour autant acquise aux conservateurs, qui sont aussi en très net recul. Dès lors il n’y a qu’un constat à faire : le populisme est le seul vainqueur et c’est bien ce qu’il va falloir combattre. Même si le Parti Socialiste ne perd « qu’un » député européen en France, que dans l’euro-circonscription Massif central – Centre il fait son meilleur score en France métropolitaine, que certains départements comme la Corrèze ou la Haute-Vienne le place en tête ; c’est bel et bien la défaite de la démocratie. Les différences entre la droite et la gauche ne sont plus clairement définies et pire, parfois, la gauche s’oppose à elle même. Dans ces conditions comment croire à l’alternance et au changement ? Il est probablement encore temps de redresser la démocratie, refonder les partis, mais je crois que cela nécessite l’énergie de la jeunesse.