Lors du débat des contributions hier en Conseil National du Mouvement des Jeunes Socialistes à Paris, je suis intervenu au nom d’ERASME (évolution, réforme, avenir, socialisme, mouvement et Europe) sur la réforme territoriale :
Cher-e-s camarades,
Le président de la République a présenté cette semaine sa réforme des collectivités territoriales.
Si la nouvelle carte de notre pays a pu laisser démunis certains d’entre nous, il est temps de réformer notre pays en profondeur, temps de voir la France en Europe. Le but de cette réforme est bien d’intégrer durablement la France dans l’Europe de demain. Pour cela il nous faut des régions qui désenclavent nos territoires, qui soient fortes pour redynamiser l’emploi et vraiment engager la transition écologique. En un mot il nous faut des régions compétitives. C’est le seul découpage cohérent qui vaille. D’autres pays d’Europe nous attendent pour faire face aux États-Unis et à la Chine.
Le regroupement de nos régions n’est pas une fin en soi, bien au contraire, ce n’est qu’un début pour faire de l’intercommunalité la seul collectivité de proximité et de solidarité. L’avancée sur les métropoles était une première étape de la part du gouvernement.
Mais le plus important, vous le savez, ce sont les compétences. Sur ce point là François Hollande et le gouvernement présente un projet courageux et moderne. Ne laissons pas dire que cette réforme est une nouvelle bouée des socialistes pour sauver le quinquennat. Jeunes socialistes, cher-e-s ami-e-s, n’ayons pas peur de défendre la France de demain, celle qui tend la main à l’Europe du XXI° siècle, à l’avenir.
Bonjour Yann
J’ai entendu dire que le but du projet de réforme territorial était de faire 14 millions d’euros d’économie et qu’il suivait la politique de restrictions budgétaire de François Hollande, qu’en penses -tu ?
Cordialement
Florian
Je n’ai pas compris ton commentaire mais sur la réforme territoriale, comme je le dis dans l’article, le but c’est de désenclaver les territoires pour leur permettre de redynamiser l’emploi et de faire en sorte que l’échelle intercommunale soit une vraie échelle de proximité pour la démocratie.