Dans quelques jours nous célèbrerons le centenaire de la mort de Jean Jaurès. Mieux comprendre pourquoi il fut assassiné le 31 juillet 1914 à Paris alors qu’il dînait avec ses collaborateurs au Café du Croissant. Même si les faits ne sont pas très compliqués : dans le prolongement de son travail pour l’unification des socialistes, il s’engage dans une lutte contre le déclenchement de la première guerre mondiale, et donc contre le nationalisme. Comprendre pourquoi Jaurès fut assassiné c’est donc savoir que le progressisme, le pacifisme, l’internationalisme, sont des combats fragiles, et qu’aujourd’hui il faut tout faire pour les consolider et avancer vers l’avenir. Être optimiste. Être réformiste.
Ce soir le siège du Parti Socialiste accueillait un « Entretien de Solferino » justement consacré à l’héritage de Jean Jaurès. L’occasion d’évoquer avec les autres participants, après que le docu-fiction « Qui a tué Jaurès ? » réalisé par Philippe Tourancheau ait été projeté, ses combats qui sont toujours d’actualité. Si l’homme politique a marqué l’Histoire de France, c’est maintenant à la République, et donc à nous tous, de continuer à faire vivre sa pensée.