Il serait compliqué de résumer en quelques phrases les 3 premières années de mandat de François Hollande. Certains s’y essaient, je préfère évoquer en ce 6 mai les raisons d’être optimiste pour les prochaines années.
La jeunesse est la priorité et continuera de l’être. La refondation de l’école de la République est en marche et permettra, à son terme, plus d’égalité dans le système avec les postes supplémentaires, la formation des enseignants, la mise à jour des programmes, les rythmes scolaires, la réforme des collèges, etc. Le développement du service civique est engagé pour que chaque jeune qui en fait la demande puisse se voir proposer une mission, et cela permettra plus d’engagement citoyen. La création de la prime d’activité permettra d’aider les salarié-e-s faiblement rémunéré-e-s ou précaires, c’est souvent le cas des jeunes de moins de 25 ans qui pourront en bénéficier. L’ouverture du compte pénibilité.
La bataille pour l’emploi ne faiblit pas. Les 150.000 emplois d’avenir démontrent l’engagement des collectivités territoriales et de l’Etat pour casser la barrière de la première expérience. Les contrats de génération permettent de recréer de la solidarité entre les travailleurs et de transmettre des savoir-faire primordiaux pour de nombreuses entreprises. Le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi donne l’opportunité aux entreprises d’investir et ainsi d’améliorer leurs offres, de se défendre dans la compétition économique internationale. La revalorisation du dialogue social permet de réaliser des accords essentiels pour combattre le chômage de manière collective.
Il y a évidement beaucoup d’autres mesures à recenser mais celles que je viens de citer donnent espoir et méritent d’être connues par les Français-es ! Il nous reste deux ans pour leur montrer qu’elles sont justes et nécessaires pour préparer le pays à une reprise durable. L’OCDE, l’OFCE et le FMI prévoient déjà pour cette année une croissance de plus de 1% et une réduction significative des déficits. S’il faut se montrer prudent quant à ces prévisions, l’erreur serait de ne pas mettre toutes les chances de notre côté pour que la dynamique perdure.