Je marche le 24 novembre 2018 parce qu’Orléans ne doit pas permettre l’expression de la haine envers les femmes, parce qu’Orléans ne doit pas permettre le sexisme. Je marche parce qu’il faut être intransigeant : Orléans doit être fidèle aux valeurs de résistance qui façonnent son Histoire.
#JeMarcheLe24 à #Orléans avec le @Planning_Loiret pour dire stop aux violences sexistes et sexuelles. #NousToutes pic.twitter.com/f9aItTyrTC
— Yann Chaillou (@yannchaillou) November 19, 2018
Elles sont des millions de femmes et ils sont des millions d’enfants à avoir subi et à subir encore des violences sexistes et sexuelles qui nous pourrissent la vie. Nous sommes des millions à avoir vu ces violences abîmer nos amies, nos soeurs, nos mères, nos enfants ou nos collègues.
Dans l’espace public, au travail, à la maison, nous exigeons de vivre en liberté, sans injures, ni menaces, sans sifflements ni harcèlement, sans persécution ni agressions, sans viols, sans blessures, sans exploitation du corps, sans mutilations, sans meurtres.
Nous exigeons que les enfants soient protégés de ces violences. Nous exigeons des mesures ambitieuses et des moyens financiers suffisants pour que l’action publique mette la lutte contre les violences en top des priorités : éducation dès le plus jeune âge, formation obligatoire des professionnels, application de l’ordonnance de protection, augmentation des moyens pour accueillir les femmes victimes, etc.
Nous voulons montrer notre force, notre nombre et notre détermination.
Nous voulons affirmer haut et fort notre solidarité avec les victimes.
Nous voulons en finir avec l’impunité des agresseurs.
Les victimes de violences ne sont pas seules.