Mon positionnement concernant la transparence de la vie publique n’a pas changé et je continuerai de me référer au modèle scandinave qui me semble plus vertueux et intransigeant que le modèle français. Le départ de François de Rugy du gouvernement est tout à son honneur. J’assume de le dire car le déshonneur eut été de rester en poste après tant de mises en cause. Je ne sais pas s’il faut s’en réjouir, mais les institutions doivent rester plus fortes que celles et ceux qui les représentent. La démission était la meilleure solution.
Je me souviens de la première loi votée dans le quinquennat d’Emmanuel Macron : celle sur la confiance dans la vie politique. Je me souviens que, malgré mon enthousiasme, je restais dubitatif car il restait tant à faire. Nul doute que cela est encore plus vrai aujourd’hui qu’hier.
Celles et ceux qui, à travers des propos d’ailleurs parfois érronés, ont pu essayer de faire croire que j’avais moi-même profité, ont-ils déjà été salariés ?! Je le redis : je travaillais à Nantes, pour le député, et non à Paris pour le président.
Aussi, par souci de transparence et parce que Mediapart a entamé une enquête des moindres faits et gestes de François de Rugy et de ses collaborateurs, j’ai décidé de publier ici les documents suivants concernant le poste que j’ai occupé :
- Mes fiches de paie de novembre 2017 à novembre 2018, période durant laquelle j’ai touché un montant cumulé de 21634,59€ net imposable (c’est le crédit affecté à la rémunération de collaborateurs qui permet aux députés de rémunérer leurs salariés).
- La copie de mon certificat de travail et le reçu pour solde de tout compte, qui atteste de ma période de travail commencée le 10 novembre 2017, après un entretien d’embauche et une candidature qui faisait suite à une publication du 11 octobre de François de Rugy sur sa page Facebook, et terminée le 12 novembre 2018.
À bon entendeur.