Le Conseil National du Mouvement des Jeunes Socialistes a lieu ce week-end à Paris. Voici la contribution d’ERASME (évolution, réforme, avenir, socialisme, mouvement et Europe) que j’ai signé avec Grégoire Chapuis, Jérôme Bornet, Kévin Pichenet, Romain Entat, Matthieu Jouvet et Alison Paquette :
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Quand elle souffre dans sa chair, parce qu’elle est attaquée, la France sait se dépasser pour défendre ses valeurs. Elle est belle quand elle sait se réunir. Les images des 7, 8 et 9 janvier nous ont choqué, nous ont révolté. Celles de rassemblement du 11 janvier resteront gravées dans nos mémoires et dans nos coeurs. Ces événements nous obligent à être à la hauteur de l’Histoire et nous transmettent le devoir d’entrer en résistance.
Il y a deux façons d’entrer en résistance : le conflit armé ou la bataille culturelle. Le gouvernement a maîtrisé la situation de ces jours sombres, il a évité les raccourcis faciles, les discriminations, les affrontements. Pourtant nombreux étaient ces jeunes qui ont refusé la minute de silence à l’école, ces lieux de cultes juifs ou musulmans qui ont été profanés. C’est par la bataille culturelle, et plus particulièrement par la révolution éducative, que nous devrons agir. Nous ne pouvons pas accepter que des jeunes croient aux théories du complot, se sentent abandonnés par la République ou partent faire le djihad.
Si certains sont dans la récupération, nous nous sommes dans l’action. Il faut repenser notre système éducatif pour lutter contre les décrochages, notre modèle laïc pour lutter contre les stéréotypes religieux, notre rapport à la sécurité, nos relations internationales. Depuis 2012 le gouvernement socialiste a déjà agit en ce sens et les françai-e-s commencent à en ressentir les effets. L’élection législative partielle dans le Doubs nous le prouve mais nous ne pouvons pas nous en réjouir. Le rôle d’un parti politique c’est d’imaginer l’avenir et les solutions politiques adaptées, au lieu de ça le Front National, qui voudrait incarner l’alternative, s’attaque à tout ce qui constitue l’avenir : la jeunesse, la diversité, la tolérance, le respect
Aujourd’hui il faut réfléchir au plan de bataille. Réfléchir pour ne plus subir.
I/ Après la souffrance, le temps de la résistance
Combien étions nous ? Trois, quatre millions ? L’Histoire retiendra ces jours là où toute la France a marché contre la barbarie. Il doit y avoir un après 11 janvier. Nous devons, femmes et hommes de gauche, être à la hauteur des français-e-s qui se sont mobilisé-e-s pour dire leur révolte, leur colère, pour dire que la France est une grande nation qui ne pliera pas, pour dire que la France c’est la liberté d’expression, la laïcité, la République. Soyons à la hauteur de nos compatriotes qui ont montré au monde entier que la France est la nation de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.
a) Replacer la laïcité au coeur de notre société
Il est de notre devoir de remettre en avant notre bien commun, la laïcité. Elle ne doit pas être conçue comme la non-expression des religions mais comme un cadre qui permet à chacun de se construire. Il faut pour cela permette à chaque religion d’être entendue et d’être connue dès le plus jeune âge.
L’École de la République est le premier lieu dans lequel la jeunesse peut rencontrer l’ensemble des religions. Les cultes sont souvent abordés par une approche historique or un enseignement plus philosophique permettrait d’entrer au coeur de ces religions, d’en apprendre les valeurs, et donc de valoriser les différences plutôt que de les stigmatiser. Nous ne pouvons pas accepter que l’enseignement des religions soit superficiel et parfois totalement laissé de côté. Il est donc important de renforcer l’apprentissage des religions, et terrain comme elle l’a toujours fait pour l’ensemble des salariés. donc de la laïcité, en cours d’Histoire et d’éducation civique.
b) Donner du sens à la citoyenneté
Un apprentissage pour décrypter les médias et l’information sera mis en place dès la rentrée scolaire 2015. Il semble aussi essentiel d’encourager l’enseignement de l’argumentation et du débat dans les classes, en proposant des vrais temps d’échanges durant lesquels les élèves pourront construire leur pensée. Cette question est importante car, nous le voyons de plus en plus, la désinformation est un problème profond qui blesse notre démocratie, notre vivre ensemble, notre intelligence collective.
Être citoyen c’est s’émanciper. Nous savons que l’émancipation n’est pas accessible à toutes et à tous. Notre combat de socialistes est d’intégrer chaque individu dans une société ouverte et respectueuse. Le débat sur le service civique doit être sérieusement abordé car s’il constitue une expérience dans la vie professionnelle et personnelle des jeunes, il contribue surtout au parcours de citoyenneté et pousse chacun à l’engagement, au dépassement de soi. Rendre obligatoire le service civique est aujourd’hui une évidence, il faut maintenant envisager les meilleurs moyens de l’appliquer. C’est notre rôle !
c) Assumer une vision de gauche de la sécurité
La droite, et en particulier Nicolas Sarkozy, a littéralement brisé la patiente construction d’une police de proximité, de confiance. La prévention et la cohérence ont été sacrifiés sur l’autel du chiffre et du systématique. La droite a préféré rompre le lien de confiance entre les citoyen-ne-s et ceux qui assurent leur sécurité. Repenser les prérogatives, rétablir les effectifs, changer les objectifs, c’est la politique menée par le gouvernement, et elle va dans le bon sens. Elle redonne des conditions de travail dignes à des fonctionnaires trop souvent oubliés, avec des contraintes horaires lourdes, des moyens inefficaces, des missions stressantes et dangereuses. Ce qui manque aux forces de l’ordre c’est de la reconnaissance, la gauche doit continuer à s’engager sur ce terrain comme elle l’a toujours fait pour l’ensemble des salariés.
Désormais nous devons aller plus loin que l’augmentation des effectifs : l’amélioration des équipements ainsi qu’une réflexion sur les prérogatives des polices nationales et municipales, en fonction du niveau d’exigence auquel elles ont été formées, sont nécessaires pour garantir la sécurité des agents ainsi que celle des citoyens.
Le lien de confiance doit être recréé, mais il va dans les deux sens. Une police équipée, respectée, mais aussi des citoyens protégés contre les éventuelles dérives de quelques éléments qui n’ont pas leur place dans la fonction publique. Le retour du numéro de matricule est un bon exemple, mais il faudra aller plus loin en réformant les poursuites et condamnations des agents délinquants (qui sont aujourd’hui trop souvent simplement « mutés »). Ne tombons cependant pas dans des propositions démagogiques, qui portent toujours plus la culpabilité sur les policiers et les gendarmes, sans pour autant résoudre les problèmes.
Le rôle de la police et le gendarmerie, est celui de la prévention avant tout, et en dernier recours de la répression. Si ces derniers jouent un rôle essentiel dans l’assurance de la tranquillité publique, la République possède d’autres moyens tout aussi efficaces qu’elle doit mettre avant.
Assurer la tranquillité publique passe aussi et surtout par une médiation et une insertion sociale accrue. Les politiques éducatives, sportives et culturelles de nos villes, lorsqu’elles sont ambitieuses, peuvent contribuer à l’intégration et à la prévention des faits de la délinquance. Il faut donc les soutenir, soutenir les associations qui travaillent au quotidien dans nos quartiers, soutenir les éducateurs de rue qui permettent aux jeunes victimes de décrochage de trouver une raison d’être, d’être dignes. Les élections départementales de mars sont une belle occasion d’amplifier ces politiques. Le développement de points d’information et de médiation est une approche intéressante.
II/ Lutter contre le terrorisme, un enjeu international
La dangereuse avancée de Boko Haram au Nigéria et au Cameroun met en péril les populations en Afrique. Les attaques de plus en plus fréquentes, ayant causée la mort de 2.000 civils et le déplacement de 20.000 personnes en début d’année, n’ont que trop peu fait réagir la communauté internationale. Le statut quo en matière de défense et de diplomatie n’est pourtant plus possible après les terribles événements. Le lancement du site internet stop-djihadisme.gouv.fr est un outil utile pour contrer la propagande djihadiste en ligne, mais c’est aussi un symbole qui vise à montrer que tous les outils politiques doivent être utilisés contre le terrorisme. Aujourd’hui et plus que jamais après les terribles attentats des 7, 8 et 9 janvier mais aussi l’assassinat d’un ressortissant japonais doivent plus que jamais mobiliser la diplomatie internationale, nous ne pouvons lutter seul contre le terrorisme.
a) Affirmer une action militaire efficace
Financé par les pillages, les rançons d’otages occidentaux et locaux, Boko Haram se revendique du modèle de Daesh avec qui il partage la même stratégie d’occupation des territoires. Son expansion est permise par les organisations terroristes (AQMI, Al-Qaïda) et par les exactions qu’ils commettent. Les puissances militaires doivent donc s’unir pour concourir à la fin du terrorisme international, en soutenant les forces de terrains africaines en déficit d’efficacité.
La marque de confiance envers nos forces armées est importante au moment même où notre pays est engagé sur différents théâtres d’opérations pour défendre les libertés fondamentales et combattre le fanatisme. L’exécutif a présenté des orientations témoignant d’une fermeté dont nous avons besoin : réduire le rythme des déflations d’effectifs militaire pour protéger les lieux sensibles sur le sol français évidemment, mais aussi pour renforcer les dispositifs de renseignement.
b) Organiser une riposte diplomatique et économique
Le pouvoir nigérian subit une pression permanente pour assurer à l’OPEP les monopoles pétroliers, et ce sont des régions subissant la pauvreté d’où émergent les jeunes recrues de l’Etat islamiste, par absence de retombées économiques. D’autant plus que la faiblesse des services publics permet la soumission de l’École à la lecture rigoriste du Coran par les salafistes. La communauté internationale doit peser de tout son poids sur les pays qui déstabilisent l’économie du continent africain.
Les actions de Boko Haram ne doivent cependant pas être assimilées à l’islam. Religion de paix, elle s’oppose aux enlèvements et mariages forcés subis par les femmes, avec le projet d’en faire des outils de reproduction et des esclaves sexuelles ; elle condamne le crime contre l’humanité qui touche les chrétiens d’Afrique. Victimes directes des crimes commis, les musulmans sont aussi victimes de l’assimilation de la secte avec l’islam. Nous devons affirmer les différences entre islam, islamisme et terrorisme pour ne pas contribuer à l’amalgame des musulmans avec les crimes de Boko Haram. C’est aussi cela la bataille culturelle aujourd’hui, elle doit se mener au niveau internationale.
Le financement des organisations terroristes par des États avec lesquels nous sommes en relations économiques rapprochées interrogent sur les positions que nous devons tenir. Alors même que la bipolarisation du monde n’est plus d’actualité, une réelle stratégie économique doit être mise en œuvre à l’échelle internationale pour stopper les pays qui concourent au terrorisme international. L’Europe doit donner l’exemple dans cette lutte en ne parlant que d’une seule voix et en n’agissant que d’un seul fait. La France peut-elle aujourd’hui continuer à vendre des armes à des pays dont on sait que l’usage se retournera contre des démocraties ? La France, ce pays libre qui a dit non au terrorisme le 11 janvier doit dire non avec la plus grande fermeté à ces pays. C’est un choix courageux, car les marchés passés avec ces pays représentent une manne économique importante, et permet la préservation et la création de nombreux emplois. La France doit être exemplaire sur cette question, peu importe ce qu’il en coûte.
Conclusion
Le 11 janvier, les Français ont été à la hauteur. Soyons, plus que jamais, nous aussi à la hauteur de notre pays. Les Français ont envoyé un message puissant au monde et aux auteurs de ces odieux attentats. Une fois l’émotion retombée, les questions se sont posées sur la meilleure manière de nous protéger : Comment éviter que de tels actes se reproduisent ? Comment écarter la menace ? Notre gouvernement a commencé à répondre à ces questions, dans la concertation toujours, mais aussi avec la plus grande fermeté, comme la situation le nécessite.
Nous Jeunes Socialistes, devons être exemplaires. Nous devons être une réelle force de proposition, mais aussi de soutien au gouvernement dans ce contexte difficile. Ne nous y trompons pas, les évènements de janvier dernier marquent un tournant dans notre Histoire. A la gauche de trouver les bonnes réponses, à nous de savoir les incarner !
III/ Se rassembler pour changer
Démarche commune d’Agir en Jeunes Socialistes, ERASME et La Relève
La jeunesse est la priorité du quinquennat mais elle est plus que jamais défiante à l’encontre des institutions. La jeunesse ne semble plus rien attendre de la politique ; nous n’apparaissons plus suffisamment comme les forces du progrès et de l’innovation. Si les partis ont leur part de responsabilité dans cette crise, le MJS doit lui aussi s’interroger fortement. Car la jeunesse n’est pourtant pas désintéressée et invente de nouvelles formes d’engagement, à côté desquelles notre mouvement apparaît trop souvent en décalage, quand il n’est pas tout simplement déconnecté des réalités.
Le MJS est un objet politique non identifié, dont les missions mériteraient d’être mieux clarifiées. Ne prétendons pas reproduire le fonctionnement de nos aînés, ne tombons pas dans le piège des mêmes polémiques stériles. Au contraire, inventons de nouveaux modèles de fonctionnement permettant la participation de tous les militants.
L’autonomie, à laquelle nous tenons, ne suffit pas en soi. Elle ne doit surtout pas masquer nos dysfonctionnements et empêcher toute réflexion sur une transformation du MJS, qui devrait en priorité porter ses efforts sur l’éducation populaire et la mobilisation active des jeunes de gauche afin de devenir une véritable organisation de masse. Cette mission appelle donc le rassemblement pour le changement.
Cela importe d’abord de faire une bonne analyse de l’engagement politique des jeunes où la transition d’une sensibilité « métapolitique » vers l’engagement militant est tout sauf évidente pour la plupart. La montée de l’individualisme, la mobilité accrue des jeunes, leur esprit critique et leur exigence, leur indépendance font que les jeunes sont souvent trop réticents à s’engager dans une organisation partisane, rigide et fortement hiérarchisée. Nous devons réussir à concilier les aspirations individuelles des jeunes militants avec les conditions de la réussite de notre mouvement.
a) Donner du sens à l’engagement, le militant au cœur de l’organisation
Plus que jamais, il est important de cultiver l’envie de s’engager. Il faut redonner du sens à notre organisation tout en donnant aux jeunes la possibilité de s’impliquer. Nous devons faire de l’engagement politique une réalité, une exigence qui est finalement une évidence. A partir de son entrée au sein du MJS, le jeune doit être mis en confiance. Notre rôle ne doit pas se limiter à la volonté de grossir nos rangs : nous devons faire de l’accueil du militant une priorité. Pour créer une dynamique, il nous faut accueillir chaque jeune dans le respect de son parcours et de ses idées, tout en donnant un sens à son engagement. Cet accueil doit témoigner de notre volonté de créer un mouvement ouvert, représentatif et utile.
Pour se faire, les formations des animateurs fédéraux doivent évoluer. La politique ne se fait pas uniquement autour des conseils nationaux, des congrès, ou des campagnes, elle se réalise par une réflexion permanente autour de ses idées et de son propre engagement.
Il est plus que nécessaire de placer au centre de nos engagements la formation des camarades. Elle permettra de faire émerger les militants socialistes de demain, partageant des valeurs communes. Dans ce nouveau schéma, le rôle du CCR devient essentiel. Avec de réelles plateformes de formations pouvant représenter toutes les sensibilités du mouvement, le coordinateur régional doit être utile aux fédérations, afin de permettre à nos jeunes militants de se sentir au cœur du mouvement. Pendant trop de temps, le militant n’était vu que comme un outil. Redonnons-lui une place essentielle en mettant en œuvre tous les moyens possibles.
Nous pourrons également donner un sens à ce mouvement en amplifiant le travail de décentralisation et donc en prenant en compte les spécificités territoriales. Notre action ne serait plus ainsi une vague copie représentative d’enjeux parisiens. Le mouvement doit donner la possibilité financière aux fédérations d’effectuer des campagnes qui soient adaptées et qui répondent à une attente territoriale. Dans ce but, nous devons faire notre possible pour être force de proposition localement. La massification de notre mouvement passe par un renforcement de sa base.
b) Un mouvement dans le réel et ancré dans la société
N’ayons plus peur de changer, d’innover, de nous ouvrir aux nouvelles pratiques militantes. Le MJS doit participer de manière responsable à cette dynamique qui consiste à remettre le citoyen au cœur des solutions politiques.
Nos liens avec les autres organisations de gauche, les associations, les syndicats, la société civile, existent mais doivent être renforcés. Des temps d’échanges ouverts à l’ensemble des militants de notre organisation doivent être proposés rapidement et nous devrons faire en sorte de les pérenniser. Il faut aussi susciter l’engagement des militants au-delà du strict cadre des partis politiques : dans des associations, dans des syndicats, dans des collectifs.
Notre mouvement ne doit pas et ne peut plus se contenter de rester aussi centré sur ses problématiques internes, il doit s’ouvrir sur le monde. Les questionnements et idées qui émergent de la société civile doivent être au cœur de nos débats ; ce n’est pas la société qui doit consentir à reprendre nos propositions. Notre mouvement s’essouffle, il n’est plus audible. Pour qu’il le redevienne, nous proposons de relancer dans le cadre des Conseils Nationaux des réflexions thématiques, permettant de prendre du recul avec l’enchaînement des polémiques, en abordant des sujets plus en lien avec les préoccupations de nos concitoyens.
Trop souvent, nos militants et nos responsables eux-mêmes ne se sentent pas représentés par les campagnes de notre mouvement. Les campagnes doivent dorénavant naître d’un travail collectif, prenant en compte les spécificités des territoires grâce aux connaissances des Animateurs Fédéraux.
c) Une organisation démocratique et transparente
Le MJS est une organisation qui appartient à ses militants, et qui vit d’abord par ses fédérations. L’innovation dans l’animation de sa vie interne et l’exemplarité dans les méthodes doivent nous permettre de redonner du souffle au mouvement comme relai de masse des jeunes.
Les Conseils Nationaux sont un temps démocratique essentiel à notre organisation, ils permettent les débats, de confronter les idées, de dégager des consensus. Pour revaloriser le « Parlement » de notre organisation, nous souhaitons l’ouverture des CN à tous les adhérents, sur la durée du week-end ou sur des temps plus spécifiques en fonction de l’ordre du jour. Nous voulons des espaces de débat supplémentaires et notamment réintroduire le débat des résolutions qui permet à chaque militant, dans sa fédération, d’être à l’initiative d’un texte introduisant des propositions concrètes.
Plus de démocratie, c’est aussi en finir avec la procédure du texte unique lors des congrès qui préempte une partie du débat. A tort ou à raison, les militants ont trop souvent l’impression d’être exclus des décisions « parisiennes » de notre mouvement. Notre organisation doit se tourner davantage vers nos camarades en les informant individuellement, par une revue biannuelle, et faire état des échanges ayant lieu en BN et CN par une communication systématique de la part toutes les sensibilités. Ces dernières doivent être consultées plus systématiquement.
Enfin, particulièrement attachés à l’éthique en politique, nous demandons à ce que les comptes de l’association soient détaillés de manière très précise.