A gauche, le rassemblement du 1er mai est une tradition pour soutenir les travailleurs. Aujourd’hui, 1er mai 2013, j’étais présent en tant que jeune socialiste et jeune travailleur dans la rue pour célébrer la fête du travail. J’y étais par solidarité et dans un esprit convivial avec tous les camarades de gauche. Mais ce matin, et comme dans beaucoup de manifestations dans le pays, la manifestation d’Orléans s’est déroulé dans un curieux climat, entre manque de cohérence et cortège déserté.
Manque de cohérence parce que le mot d’ordre est l’opposition au récent Accord National Interprofessionnel de sécurisation de l’emploi, mais aussi l’opposition à l’austérité. Or la fête du travail est censé honorer l’oeuvre des travailleurs et encourager les mesures en faveur des travailleurs. Cortège déserté car tous les syndicats n’étaient pas d’accord avec le mot d’ordre diffusé, ni tous les partis politiques d’ailleurs.
Au contraire, il m’a semblé important d’être présent aux côtés des travailleurs d’abord pour les soutenir et ensuite pour soutenir les mesures du gouvernement. Le gouvernement agit pour l’emploi, et même si la situation économique et sociale du pays permet de comprendre les impatiences, rien ne doit permettre les malentendus. Rien ne doit les permettre car nous devons tous être engagés dans la bataille contre le chômage. S’engager contre le chômage c’est faciliter l’emploi. L’Accord National Interprofessionnel a pour principal objectif de faire du contrat à durée indéterminée la norme au sein des entreprises, notamment par une hausse des cotisations patronales sur les contrats courts. Le second objectif vise à préserver l’emploi face aux plans sociaux. Ces derniers devront par exemple faire l’objet d’un accord majoritaire des syndicats. Et les travailleurs seront enfin tous garantis de disposer d’une complémentaire santé !
Outre l’accord en question trouvé entre les partenaires sociaux, le gouvernement montre sa volonté d’agir pour l’emploi, pour réconcilier travailleurs et employeurs. Les emplois d’avenirs ont été créés ainsi que les contrats de générations. Le crédit d’impôt va être mis en place pour redresser l’industrie française et la Banque Publique d’Investissement va la moderniser puisque les investissements pourront se tourner vers les filières d’avenir. Préparer la France à une meilleure compétitivité est un combat perpétuel qui nécessite le rassemblement de l’ensemble des agents économiques.