Hier à la préfecture l’école était mise à l’honneur avec un débat départemental sur le projet de refondation. Le ministre était d’ailleurs déjà venu à Orléans pour aborder le décrochage scolaire. Cette fois à la préfecture du Loiret la thématique était un peu plus large…
Comment nouer des liens de confiance entre la nation et l’école ?
J’ai proposé deux pistes pour répondre à cette problématique. D’abord faire en sorte que l’école, ses professeurs comme ses agents administratifs, travaillent davantage avec tous ceux qui composent une nation, toutes les forces vives : les familles, les collectivités territoriales, les entreprises, etc. Si ce travail existe déjà, il doit s’améliorer en apprenant notamment à mieux se connaître car mieux se connaître c’est mieux travailler ensemble. Ensuite faire en sorte qu’il y ai une véritable mixité dans les établissements. Que nos écoles dépassent leurs quartiers.
Comment l’école peut-elle tenter de réduire les inégalités sociales ?
Les élèves défavorisés voient très souvent leur retard s’accumuler. La prévention de l’échec semble donc essentielle. Il faut arrêter d’agir que lorsque l’on constate l’échec ! Un travail sur la revalorisation sociale des filières doit aussi être mené. Bien sûr l’aspect culturel et sportif sont aussi des vecteurs de réduction des inégalités car ils permettent l’égalité, la découverte.
Comment l’école peut-elle tenter de s’adapter à chaque élève ?
On constate une ambiance de compétition dans nos écoles. Or beaucoup d’élèves font remonter leur malaise quant à cette situation. Le caractère sélectif du système éducatif, qui passe par la notation, est beaucoup trop fort et doit être revu pour que chaque élève puisse trouver sa place. C’est comme cela que l’école pourra s’adapter à chaque élève.
Plusieurs vidéos ont été projetées avant que les représentants du monde éducatif puissent répondre à 3 questions. J’y ai répondu avec un seul souci, celui de défendre le point de vue d’une grande partie des élèves.