Il suffit de sortir et de rencontrer pour voir à quel point les jeunes sont engagés dans le milieu politique, associatif, sportif, culturel. Chacun a sa raison d’être mais chacun est engagé. En disant cela je prêche probablement pour ma propre paroisse, d’autant plus que j’ai tendance à cumuler les engagements citoyens, mais cette conviction ne changera pas de sitôt !
Qui ne s’est jamais demandé quel pouvait être le nombre exact de jeunes sans engagements particuliers ? Même si le nombre est selon moi probablement peu élevé, l’information pourrait être intéressante : on saurait combien de personnes il resterait à convaincre de faire les choses ensemble. Le plus dur resterait tout de même le déclic pour que ces personnes passent à l’acte.
Et pourquoi finalement le déclic ne serait pas l’indignation comme nous le proposait Stéphane Hessel ? Susciter l’engagement par l’indignation et donc par l’espérance, voilà un projet qui mériterait de porter l’attention de tous en cette belle et chaude journée internationale de la jeunesse, instituée par l’Organisation des Nations Unies en 1999.