Voici la lettre que je viens d’adresser à François Bonneau dans le cadre des Jeux Olympiques de 2024 à Paris :
Monsieur le Président de la Région Centre-Val de Loire, cher François,
C’est officiel depuis hier soir : la France retrouvera en 2024 les Jeux Olympiques d’été cent ans après la dernière édition organisée par notre pays.
Pour beaucoup c’est une fierté. Paris va accueillir le monde et ainsi profiter d’une opportunité économique et touristique importante. Paris va promouvoir les plus belles valeurs du sport, celles qui rassemblent. Paris va faire la fête, après avoir été durement touchée dans sa chair.
Pour d’autres c’est un gouffre financier. Il faut les entendre même si nous savons que la candidature a été excellemment travaillée par le mouvement sportif, très bien soutenue par les institutions, largement préparée avec les citoyens lors d’ateliers de concertation. Cette candidature ce sont deux années de travail acharné. Les Jeux de Paris en 2024 seront économes et durables, car il ne manque que très peu d’infrastructures et le village olympique sera ensuite transformé en logements.
En 2024 Paris doit malgré tout rassembler ces français d’avis divergents car ce sont bien tous les français qui doivent pouvoir retrouver les Jeux Olympiques, renouer avec l’Histoire !
La responsabilité est grande pour permettre à toutes et tous d’y participer. « À nous les Jeux » ne doit pas être qu’un slogan mais une réalité. Il n’y aurait rien de pire que des Jeux réservés aux franciliens. Grâce à la Région Centre-Val de Loire les trajets A/R en TER sont à -50% pour se rendre au Printemps de Bourges ou à 4€ pour profiter des Journées du Patrimoine ce week-end. Cette politique ambitieuse permet au plus grand nombre d’accéder à la culture. Par cette lettre je souhaite vous interroger : Envisagez-vous une prise de position à l’ARF et auprès de la SNCF en faveur d’une tarification événementielle des trains à l’occasion des Jeux de 2024 ?
Dans l’attente de votre réponse je vous prie de croire, Monsieur le Président de la Région Centre-Val de Loire, cher François, à l’assurance de mes sentiments respectueux.