Si vous n’étiez pas devant votre téléviseur samedi vous avez loupé un super débat sur le renouvellement des pratiques en politique ! Vous pouvez évidemment le rattraper en allant par ici. Il s’agissait de mon premier débat face à des caméras et il paraît qu’il y a toujours une frustration de ne pas en avoir dit assez après une telle expérience. Si j’écris quelques lignes sur mon blog ce n’est pas pour revenir sur celle-ci mais pour continuer le débat, ou plutôt l’ouvrir, l’élargir.
Lors du débat avec Mathieu Langlois nous avons évoqué le statut de l’élu, nécessaire notamment pour faciliter le retour à l’emploi après un mandat, le non-cumul des mandats, qu’il faut continuer de développer mais dont des avancées majeures ont été votées depuis 2012, la représentation des élu-e-s, la place des jeunes, le rôle des partis. Ce ne sont pas les seules idées pour faire autrement de la politique…
Casser les dogmatismes et accepter le compromis. Si le premier comportement est peut-être plus simple à avoir, le deuxième nécessite, me semble-t-il, du courage ! Le courage de ne pas tout faire tout de suite. Le courage d’admettre qu’il y a une grande diversité d’opinion dans l’électorat, dans notre propre électorat. L’objectif du compromis est donc d’apaiser, de construire durablement, d’avancer quand la fin du dogmatisme permet plus de dialogue et d’échange. On a souvent peur du compromis, peut-être parfois par manque de confiance. Je trouve au contraire qu’il fait partie d’une démocratie moderne que nous n’avons pas encore su façonner. Nous retrouvons le compromis aux Etats-Unis comme chez nos plus proches voisins européens : à nous maintenant de faire cette évolution politique.
Désigner les candidat-e-s aux élections par des primaires ouvertes à toutes et à tous. Là aussi c’est le signe, selon moi, d’une démocratie moderne dans laquelle l’offre politique est plus large et la participation citoyenne revivifiée. Les adhérent-e-s et sympathisant-e-s de partis politiques ne doivent pas en avoir peur car ils restent le fer de lance pour bâtir des idées novatrices et concrètes pour nos quartiers, nos villes, nos villages. Je penses néanmoins que ce processus n’est utile que lorsqu’il n’y a pas de candidat-e légitime, c’est à dire, un-e sortant-e, un-e chef de file ! En 2012 je soutenais l’idée d’une primaire ouverte à Orléans, pour les municipales de 2020 j’en suis un militant actif. En revanche pour l’élection présidentielle de 2017 je soutiens François Hollande.
Et vous ? D’accord, pas d’accord ? D’autres idées pour changer la politique ? Ici aussi la voix est libre.