Souvenez-vous, il y a un peu plus d’un an, des communes de l’agglomération d’Orléans et du Loiret étaient confrontées à des inondations majeures impactant fortement la circulation et obligeant de nombreux habitants à quitter leur logement. À la suite de cet épisode, qui a mobilisé les services de l’État et des collectivités territoriales, l’organisation mise en place pour gérer la crise a été analysée par le Centre européen de prévention du risque d’inondation, le ministère de l’Intérieur et le ministère de l’Environnement. Il en résulte des préconisations comme l’élaboration d’un plan de sauvegarde comprenant les compétences d’Orléans Métropole et, pour la ville d’Orléans, la création d’une réserve communale de sécurité civile.
Composée d’habitants volontaires, cette réserve, encadrée par la loi de modernisation de la sécurité civile du 13 août 2004, est chargée d’aider la population, les agents communaux et les services de secours en cas de catastrophes naturelles ou d’accidents industriels. Il ne s’agit pas de se substituer aux services de secours, ni d’empiéter sur leurs compétences mais de leur fournir un appui opérationnel et pratique. À ce titre, les missions qui sont confiées à la réserve communale sont simples et non dangereuses. Il peut s’agir, par exemple, d’orienter des habitants en cas d’évacuation d’un lieu, de maintenir un cordon de sécurité interdisant l’accès à un endroit, d’aider aux points de rassemblement et centres d’hébergement, ou encore d’assister les sinistrés pour les formalités administratives.
Première réunion de la réserve communale de sécurité civile d'#Orléans. Pouvoir compter sur des bénévoles en cas de crise, c'est essentiel ! pic.twitter.com/0MHB6YgGxV
— Yann Chaillou (@yannchaillou) June 23, 2017
J’assistais en juin dernier à la première réunion d’information à la suite de laquelle j’ai signé un acte d’engagement, validé il y’a quelques jours par la mairie. À partir de cet automne je suivrai donc comme les autres membres de la réserve un cycle de formations sur les premiers secours, les risques majeurs et les réflexes de protection, la gestion du conflit, ou encore le fonctionnement d’un centre d’hébergement et de ravitaillement. Des réunions régulières et des exercices permettront ensuite de maintenir l’intérêt et le niveau de la réserve. Une fierté de pouvoir s’engager en cas de problème.
Nous sommes nombreux à vouloir donner un coup de main lors de catastrophes naturelles. Aussi je crois qu’il faut le faire de manière pertinente et cette réserve en est une, car totalement en lien avec les services de secours. Pour devenir volontaire rendez-vous sur le site de la mairie. Il faut être majeur, jouir de ses droits civiques et ne pas faire partie du personnel communal ou communautaire (déjà mobilisé dans le cadre du plan de continuité d’activité et sur les missions de secours).