Alain Sucher, suppléant

59 ans

Secteur République

Artisan peintre en bâtiment

Fondateur du comité En Marche Orléans Centre en 2018

Je suis artisan depuis mon plus jeune âge, par filiation. J’ai commencé à travailler à 15 ans et j’ai créé mon entreprise à 19. L’artisanat est – et doit être – une passion, avec ses hauts et ses bas. Les artisans ne comptent pas leurs heures, font souvent face à l’administratif et parfois aux impayés. Je connais tout cela mais j’ai eu l’opportunité au cours de ma vie professionnelle de travailler en Asie et en Amérique, et plus particulièrement aux États-Unis et au Brésil. À travers le monde, on aime le savoir-faire français, ce goût des finitions et du travail bien fait.

Durant mon temps libre j’aime créer avec des objets de récupération ou avec des pommes de pin ou des coquillages récupérés lors de promenades dans la nature par exemple. J’aime aussi la politique et ce n’est peut-être pas innocemment que j’ai milité plusieurs années chez les Verts… à une époque où nous étions à l’avant-garde de la société. Mais les luttes de pouvoir y sont vite devenues épuisantes.

Yann et Sophie me font penser à mes premiers engagements politiques.

Je suis persuadé qu’il ne suffit pas d’être de tel parti ou de tel autre pour réussir en politique : il faut écouter tout le monde. Dans leur jeunesse, il y a un dialogue. Dans leur logique sans-étiquette, il y a un dialogue. J’ai la chance d’avoir des filles de 13 ans et je constate tous les jours la différence entre les générations. Il nous faut pourtant comprendre leurs problèmes. C’est ce qui m’a poussé en 2017 à fonder le comité En Marche Orléans Centre et à faire la campagne de Caroline Janvier. Dans ce parti malheureusement, le dialogue n’existe plus au niveau local.

Je m’engage surtout auprès de Yann et Sophie car ils ont la passion d’être au service des gens et de bons politiciens doivent être au service des gens. Leurs valeurs prévalent et ils ne jugent pas si une idée est bonne ou mauvaise parce qu’elle viendrait de la droite ou de la gauche.

Leur jeunesse et leur parcours m’encouragent à les soutenir : ils regardent autour d’eux, sont travailleurs, à l’écoute et connaissent bien les galères de la vie. Yann a su mobiliser autour de son think-tank où l’on prend bien tous les avis en note. Sophie ne démérite pas dans ses études et donne tout son cœur pour réussir.

Avec Yann et Sophie, c’est un peu le monde à l’envers : alors que c’est souvent un ancien qui emmène un jeune dans une aventure comme celle-ci, là ce sont des jeunes qui promènent des anciens ! Mais l’enjeu est important : si nous ne sommes pas capables d’impliquer les jeunes dans cette décennie, la décennie prochaine ne sera pas meilleure pour les jeunes.