Claude Herran, suppléante

74 ans

Secteur Dunois

Professeure retraitée de l’Éducation nationale

Dès l’âge de 5 ans j’ai voulu devenir professeure d’anglais, fascinée par mon grand-frère qui commençait à étudier la langue. Mes racines m’y ont aussi probablement encouragée. Je suis issue d’une famille d’enseignants, mes parents et même mes grands-parents exerçaient ce métier. Petite je voyageais aussi souvent en Angleterre.

Aujourd’hui à la retraite, je suis heureuse de ne pas avoir écouté mes professeurs de mathématiques qui voulaient que je devienne professeure de mathématiques naturellement ! J’ai vécu intensément mon métier et l’anglais. J’aide des jeunes en difficulté scolaire quand je suis sollicitée, par amitié. Je suis une passionnée de grammaire, française et anglaise évidemment, et je lis encore beaucoup la presse anglaise ainsi que tous les livres anglais qui me sont prêtés, offerts ou que je trouve dans les rayons des médiathèques et des librairies que j’aime parcourir.

Avant d’enseigner au collège de Meung-sur-Loire et à celui d’Orléans La Source pendant près de 20 ans, j’ai été assistante à la faculté de Tours. J’ai également enseigné l’anglais en classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques du lycée Pothier pendant 20 ans, parallèlement aux classes de second cycle. Ces expériences m’ont montré qu’un étudiant n’est pas « totalement irrécupérable » en langues ! 

Squash, tennis, ski, piano ont été mes autres passions. Et les voyages aussi. Ma plus grande émotion fut de me retrouver pour la première fois face à la statue de la Liberté à New-York… après en avoir parlé pendant 40 ans à mes élèves !

Si je n’ai jamais eu d’engagement politique par le passé, j’ai toujours été très intéressée par l’action politique locale, notamment à Olivet où j’ai longtemps habité. Je n’ai pas l’impression de m’engager réellement en politique en étant sans-étiquette car je me sens avant tout « citoyenne ». Si je peux être utile, alors je dis oui !

À ce titre, l’engagement de Yann et Sophie est louable. Leurs idées sont tout à fait saines, parfois teintées d’un peu d’utopie qui rassure et qui fait rêver. Leur jeunesse est un atout. Elle apporte de la fraîcheur. C’est si important de voir des gens sans rides s’engager !

Je respecte profondément les idées des uns et des autres mais la malhonnêteté me révulse. En politique, la fidélité à ses engagements est indispensable : Yann et Sophie ont une réflexion logique et pure qu’ils ont su faire évoluer et mûrir sans renier leurs valeurs.