Dans un précédent article, à l’issue de la primaire interne du Parti Socialiste pour l’élection municipale de 2014, j’expliquais qu’à mon sens, l’action publique n’avait pas été ambitieuse. Hier soir, 28 mai 2013, j’ai détaillé ma pensée lors d’une réunion avec plusieurs camarades de gauche sur ce qui me semble être l’un des enjeux humains le plus considérable pour une mairie : l’insertion !

L’insertion est un enjeu de société car il s’agit de savoir comment celle-ci doit s’y prendre pour aller chercher ceux qui sont loin de tout et surtout du partage : des connaissances, de la santé, de l’emploi, du logement, des loisirs, de la démocratie. L’insertion touche chaque citoyen au cours de sa vie car chaque citoyen exerce des droits et des devoirs mais certains ne savent pas qu’ils en ont.

L’insertion c’est donc lutter contre l’exclusion. Cela va de soi et pourtant il est important de le préciser car l’exclusion a parfois pour seule cause le décrochage du cœur. Or l’insertion ne peut pas fonctionner si elle est subit, chaque individu doit prendre à cœur son projet de vie. Dans cette optique un constat apparait : certains ne rentreront jamais dans le système de l’insertion mais quoi qu’il arrive il faut « faire avec l’individu » et non pas « faire à la place de l’individu » !

Finalement l’insertion se concrétise toujours par une mise en réseau, une intégration, d’un individu à un groupe social pouvant l’accompagner dans l’accomplissement de son projet de vie. Des moyens collectifs sont mis à disposition de cet effort. Les différentes structure associatives qui façonnent nos territoires permettent d’apporter davantage de cohésion entre les quartiers. Leur rôle est primordial car cette cohésion est essentielle pour offrir à chacun une insertion de qualité. Du côté du pouvoir politique à Orléans, la municipalité s’engage très peu. Elle n’a aucune structure adaptée à la problématique d’insertion alors que le Centre Communal d’Action Social (CCAS) devrait être un véritable moteur. D’autant plus que la responsabilité sociale des villes est plus grande puisque durant des années l’Etat s’est défausser, à l’exemple du manque de volonté apportée au pôle emploi.

Une agence pôle emploi à Orléans

Dans les prochains mois, des propositions concrètes sur ces questions là devront être formulées, sans oublier que l’exclusion ne se calcule pas. Un sens commun devra être fixé et l’envie d’aider devra se propager.