Ce week-end un rassemblement des jeunes socialistes européens avait lieu au pavillon Baltard, à Nogent-sur-Marne en région parisienne. Cette rencontre avait pour but d’échanger avec les camarades espagnols, allemands, italiens et hongrois sur les enjeux des élections européennes du 25 mai. Les candidats des 8 euro-circonscriptions françaises étaient présents, ainsi que certains membres du gouvernement, étaient présents pour répondre aux questions. Mais surtout : ce week-end a marqué le coup d’envoi des 3 dernières semaines de mobilisation pour réorienter l’Europe. Dans le Loiret nous avons commencé le porte-à-porte et les tractages, nous allons maintenant les intensifier.

Logo de la campagne Choisir Notre EuropeUn meeting est venu clôturer la journée de samedi avec un discours du premier ministre, Manuel Valls, qui s’est montré très clair : aimer la France, c’est aimer l’Europe. L’erreur c’est de penser que l’Europe et la France ne sont pas liées. Que serait l’Europe sans la volonté farouche des français de défendre partout dans le monde les droits de l’Homme ? Que serait la France sans tous ses jeunes ouverts aux échanges internationaux impulsés par l’Union Européenne ? Le risque c’est de vouloir quitter l’Europe. Les États ne sont puissants face au reste du monde que lorsqu’ils s’unissent. Ils ne sont protégés que lorsqu’ils coopèrent. La sortie de la zone euro que propose le Front National est une absurdité quand on veut redonner du pouvoir d’achat aux citoyens. A l’inverse la mutualisation des dettes publiques est une nécessité pour redonner du souffle aux pays les plus en difficultés. Le problème c’est qu’une défiance existe de la part des citoyens envers l’Europe, et elle est parfois justifiée. C’est ce problème que le vote du 25 mai permettra de résoudre.

Le soir nous sommes rentrés à Orléans, optimistes.