Discours de François Hollande, le 22/10/2011Voila. Deux ans que notre actuel président de la République a été désigné par les françaises et les français pour redresser le pays. Je voudrais d’ailleurs faire remarquer qu’il n’est, en réalité, en fonction que depuis le 15 mai 2012, jour de son investiture. Mais peu importe les détails. Il y a un an un premier bilan de l’action de François Hollande était dressé. Aujourd’hui je souhaite à nouveau écrire, comme pour faire un point d’étape. Cette idée m’est venue hier, alors qu’un porte-à-porte dans le quartier de l’argonne à l’occasion des élections européennes venait de se terminer par une rencontre sympathique. Nous avons en effet échangé avec un couple :

« Hollande est-il vraiment de gauche ? »

L’allusion au récent pacte de stabilité était flagrante mais ma réponse ne pouvait pas être plus claire : bien sûr qu’il est de gauche. C’est même la responsabilité d’un président de la République de gauche et d’un gouvernement de gauche d’établir le sérieux budgétaire car plus le déficit public se creuse, plus l’avenir du pays est compromis à la dépendance au monde de la finance.

« Mes enfants sont traités de « sales arabes » alors que nous sommes normands »

La xénophobie est toujours aussi présente dans notre société, le cosmopolitisme fait peur. Ce constat doit inciter les pouvoirs publics à agir. C’est bien pour cela que la priorité du quinquennat reste centrée sur l’École de la République. L’ambition de réduire les inégalités n’est réalisable qu’avec une forte affectation de moyens, notamment à l’école primaire, là où tout commence.

« Les politiques sont des carriéristes ! »

Cette interpellation résonnait comme un conseil pour les nouvelles générations. Ce à quoi j’ai quand même voulu préciser que le non-cumul des mandats est une réelle avancée pour plus d’exemplarité. Sur ce point là l’interview du président, ce matin même sur BFM, concernant sa non candidature à la présidentielle de 2017 si le chômage ne diminuait pas, prouve qu’il n’a qu’un seul objectif : servir la France.