Au Conseil National du Mouvement des Jeunes Socialistes à Paris, le 08/11/2014

Le Conseil National du Mouvement des Jeunes Socialistes avait lieu ce week-end à Paris. J’y ai présenté la contribution d’ERASME (évolution, réforme, avenir, socialisme, mouvement et Europe) : « Face à la démagogie, l’unité dans la réforme« . L’occasion de rappeler aux camarades de toute la France qu’il ne faut pas céder à la démobilisation malgré le contexte national plus délétère qu’en juin. La réussite du quinquennat de François Hollande passe aussi par nous et notre capacité à dire aux citoyens d’où l’on vient, d’une France qui souffre, une France endettée et paralysée, pour explique où l’on va : vers le redressement du pays, de ses comptes publics et de son dialogue social.

Le Conseil National a également eu l’honneur d’accueillir Patrick Kanner, le ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, avec lequel nous avons beaucoup échangé sur le service civique, sujet abordé par le président de la République dans son interview télévisé de mi-mandat.

Enfin, le Conseil National a permis aux fédérations de travailler sur la priorité jeunesse avec un texte contribuant aux débats des états généraux des socialistes. Si l’action du gouvernement est ambitieuse pour répondre aux problématiques des jeunes, j’ai défendu l’idée qu’il fallait un texte global pour sortir du contexte actuel et pour vraiment valoriser des propositions pour l’avenir. Ainsi la suppression de la notation et du redoublement pour diminuer les inégalités dans le système éducatif sont des points positifs, défendus de longue date par ERASME (lors du congrès notamment) et défendus maintenant par l’ensemble du mouvement. Mais concernant l’Europe par exemple j’ai essayé de démontrer que la valeur ajoutée des jeunes socialistes pouvait être le changement de nos pratiques. La logique de coalition, à laquelle seul-e-s les Français-e-s dérogent, peut être bénéfique dans la lutte contre les extrêmes au niveau européen. En effet, les avancées issues de compromis arrachés à la droite, le SMIC en Allemagne par exemple, permettent d’inscrire les progrès dans la durée, d’éviter les positions dogmatiques et d’aboutir à des résultats. Diminuer les clivages, c’est parfois apaiser la société.