Communiqué de presse :

Des vaches dans une ferme

Les jeunes socialistes du Loiret saluent l’action du gouvernement qui a présenté aujourd’hui son plan pour soutenir l’agriculture. La crise ne date pas de la semaine dernière, comme voudrait le faire croire la droite, elle prend racine dans des décisions anciennes. De plus la crise est multiple :

  • L’agriculture porcine est quant à elle mise en difficulté par un marché européen saturé et par l’embargo russe.
  • L’élevage bovin connaît un problème plus national car la production n’est pas structurée comme dans la plupart des pays européens dont la viande provient d’abord des cheptels laitiers.
  • La filière laitière est victime de cours internationaux faibles qui s’expliquent en partie par la fin des quotas laitiers dans l’Union Européenne. Mais à quand remonte cette décision ? 2008, avec l’aval de Fillon, Le Maire et Sarkozy !

Les réponses apportées sont concrètes. 600 millions d’euros de soutien financier de l’Etat viendront soulager les trésoreries. Mais le ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt l’a rappelé : le plan ne suffira pas car la situation reste fragile. C’est pourquoi des actions seront menées pour promouvoir la viande produite en France, auprès des ménages comme des pays étrangers, et diversifier les revenus des éleveurs. Le dialogue reste une dimension importante pour préparer cet avenir, Xavier Beulin a d’ailleurs affirmé que la FNSEA souhaitait construire avec le gouvernement pour pérenniser l’élevage français.

La droite sait que l’action de Stéphane Le Foll est concrète et utile au monde agricole. Pourquoi préfère-t-elle donc dénigrer et insulter plutôt que de reconnaitre le travail du ministre et l’aider dans sa tâche ? Il y a des situations qui appellent la responsabilité, qui n’ont pas besoin d’être enflammées.

Les jeunes socialistes du Loiret rappellent qu’il est possible d’avoir une vision progressiste de l’agriculture basée sur un modèle de développement gagnant-gagnant, écologique, équitable entre les producteurs et les intermédiaires. C’est ce que nous défendons depuis 2012 car nous croyons en notre agriculture, elle est de grande qualité et fait partie du patrimoine de notre pays, elle est un fleuron de la France dans le monde.