Le débat sur la déchéance de nationalité ne cesse de s’amplifier depuis quelques jours alors même qu’il s’agit d’une annonce du président de la République devant le Congrès réuni à Versailles le 16 novembre dernier suite à l’attentat du 13 novembre. Certains rappellent les grandes valeurs fondatrices de la République quand d’autres veulent plus de sécurité. Certains sont sincères dans les mots qu’ils emploient quand d’autres préfèrent polémiquer pour mieux manipuler.  Il peut donc sembler difficile dans ces conditions de se faire un avis. Une analyse intéressante a été publié sur Challenges aujourd’hui. Elle pose, selon-moi, les bonnes questions. Cela est nécessaire dans un débat ! A lire en entier, évidemment.

La Constitution dans le dictionnaire

Extrait :

La déchéance, telle qu’elle est proposée par François Hollande, n’innove pas en créant deux catégories de Français. Elle marque une évolution du droit de la nationalité mais en aucun cas une rupture sèche avec la tradition républicaine. En ce sens, elle ne se résume pas à un ralliement aux thèses du FN. Elle complète enfin un dispositif de protection dont le but est de punir et non pas d’empêcher. Quand on met bout à bout arguments et contre-arguments, on voit ainsi que la seule question qui vaille, à propos de la déchéance, est précisément celle que soulève François Hollande. L’introduction de cette disposition dans la Constitution est d’abord un symbole. Est-il adapté ou non à la situation du moment ? Est-il ou non indispensable pour renforcer la communion des Français autour des valeurs républicaines ?

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