En novembre 2014, 9 grandes villes ont reçu par le gouvernement la labellisation Métropoles French Tech. Ce label a pour objectif de fédérer les énergies pour répondre aux besoins des startups françaises, des investisseurs et des talents étrangers, de faire de la France entière un vaste accélérateur de startups. À l’époque Orléans comme Tours n’y avaient pas droit. Depuis les choses ont changé…

Logo du dispositif gouvernemental de la French Tech

Hier après-midi deux lieux Totem ont été inauguré simultanément à Tours et à Orléans. Les lieux Totem correspondent ni plus ni moins à des incubateurs économique, ils permettent aux acteurs du numérique de se rassembler pour mieux travailler et ainsi être plus compétitifs. Le lieu-totem de Tours se trouve sur le site de l’ancienne imprimerie MAME en bord de Loire. Celui d’Orléans s’appelle le  LAB’O et se situe sur le site qui a connu de grands noms de l’industrie pharmaceutique, Sandoz et Famar notamment, toujours en bord de Loire. Les deux sont donc étroitement liés ! La French Tech Loire Valley dispose donc maintenant de toutes les capacités pour obtenir le label cité plus haut.

Cet après-midi j’ai visité le LAB’O comme de nombreux curieux et je tiens à saluer le travail des collectivités qui se sont impliquées dans ce projet. En quelques années nous sommes passés de relations tendues avec Tours à des relations apaisées et fructueuses. En quelques années nous sommes passés d’un projet qui détruisait le bâtiment conçu par le – célèbre – architecte Jean Tschumi à un projet qui, en plus de le sauvegarder, le rénove. Si de nombreuses startups, entreprises, associations, porteurs de projets et qu’une webschool ont déjà commencé à investir les 14.000 m² mis à leur disposition, c’est bien la preuve qu’une reconversion économique était possible. En 2014 déjà les socialistes proposaient de faire de ce lieu un incubateur numérique. Il y a encore manifestement beaucoup du pain sur la planche pour faire évoluer ce grand bébé de 4 étages et le rendre encore plus efficace, plus ouvert sur la ville, mais j’ai bon espoir que cela puisse rapidement booster l’économie locale et le rayonnement international de notre ville.