J’écris ces quelques lignes alors que le concert de musique classique résonne depuis quelques minutes au pied de la tour Eiffel à Paris. J’écris ces quelques lignes car j’ai trouvé cette fête nationale particulièrement belle. Elle n’a rien de plus ou de moins que d’habitude, pourrait-on me dire. Et pourtant ! J’ai trouvé plus d’optimisme qu’en 2015, plus d’espoir, plus de chaleur que d’habitude, dans les regards croisés, les mots échangés, les discours prononcés.

Drapeau de la République Française

L’interview du président de la République allait dans ce sens. Il a rappelé l’engagement qui l’animait pour redresser la France. Il a aussi montré qu’il aimait voir les français s’engager, notamment les plus jeunes. Sa volonté que la version longue de la Marseillaise soit chantée par des écoliers, collégiens et lycéens ce matin sur l’avenue des Champs-Élysées pour clôturer le traditionnel défilé militaire rappelle à chacun que c’est à nous tous de porter la patrie. Ne devrait-on pas d’ailleurs chanter plus souvent les autres refrains de la Marseillaise, qui ont encore tant de sens aujourd’hui ?

Le 14 juillet c’est aussi la fête avec les feux d’artifice. Ils nous en mettent toujours plein les yeux. J’ai quand même trouvé plus symbolique de le faire tirer cette année sur le pont de l’Europe à Orléans. Quelques jours après le Brexit comment ne pas penser que les nationalismes n’aboutissent que dans des murs alors que l’Europe ne peut créer que des ponts entre les patries ? Le patriotisme, c’est aimer son pays. Le nationalisme, c’est détester celui des autres.