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Un nouveau Conseil National des jeunes socialistes s’est tenu ce week-end à Paris. Il y était notamment question de l’élection présidentielle et donc de la primaire de la gauche des 22 et 29 janvier 2017, durant laquelle notre mouvement présentera des propositions aux candidat-e-s. Une primaire qui devra être exemplaire et durant laquelle nous devrons donc être responsables dans nos soutiens respectifs pour ensuite être rassemblés et unis. C’était le sens de mon intervention pour conclure le débat des contributions samedi matin.

Ce rassemblement national a été l’occasion – une fois n’est pas coutume – d’évoquer le bilan du quinquennat car nous n’avons pas à rougir de ce que nous avons fait. Une rencontre sur la lutte contre la pauvreté avec Claire Hédon, présidente d’ATD Quart Monde, journaliste à RFI, et Michel Pouzol, député de l’Essonne, a permis de se rappeler ce qui avait été fait depuis 2012 dans ce domaine (revalorisation du RSA, prime d’activité, etc.) tout en ouvrant des perspectives (revenu universel par exemple).

Ouvrir des perspectives c’est justement ce que beaucoup de fédérations ont souhaité faire en écrivant des résolutions sur des thèmes variés. Dans le Loiret nous avions travaillé sur la lutte contre le lobby pharmaceutique, suite au scandale sur la Dépakine. Notre texte a été voté ce dimanche à l’unanimité des membres du Conseil National. Une autre résolution m’a intéressé, celle sur un « spoil system » à la française écrite par des camarades de Saône-et-Loire. Ouvrir des perspectives c’est aussi ce que nous avons fait samedi lors d’ateliers thématiques. J’ai pu y parler de la généralisation de l’enseignement sous forme de modules qui a davantage intéressé les camarades présents par rapport à il y a quelques mois.

La qualité des débats de ce week-end m’ont rappelé ceux engagés durant nos ateliers régionaux du projet présidentiel. J’espère que nous continuerons.