Les fêtes de Jeanne d’Arc se sont terminées mardi par le traditionnel défilé civil et militaire. Voilà 589 ans qu’Orléans est fidèle à son Histoire. Si avec le think-tank Tous Orléans nous avons décidé de lancer un appel à la réflexion collective pour repenser les fêtes johanniques c’est évidemment pour renforcer la tradition, mais en lui donnant un nouveau sens, en l’ancrant dans l’avenir. Nos propositions ont reçu un très bon accueil lundi devant le Campo Santo ! Je remercie chaleureusement les adhérents du think-tank qui ont bien voulu donner de leur temps et user de leur énergie depuis ces dernières semaines pour que ce soit véritable succès.

Malgré la chaude météo j’ai trouvé particulièrement glaçant le Son et Lumière cette année : le parti pris était de retracer les grands événements de notre Histoire de France et de rassembler ses symboles dans un grand tourbillon embrasant pour finir les tours de notre grande cathédrale. Avec l’intensité de l’Histoire de France, la grandeur de notre cathédrale et l’Histoire de ses pierres, comment ne pas éprouver à la fois de la fierté de l’humilité ?

Le Premier Ministre, président des fêtes 2018, a prononcé le 8 mai un hommage appuyé aux personnes engagées, notamment à « ceux qui risquent leur vie pour préserver la notre », en insistant sur leur courage. J’ai beaucoup apprécié dans son discours le parallèle avec la Liberté guidant le peuple car même si l’étendard n’était pas le même pour Jeanne en 1429, les Orléanais n’ont pas célébré leur héroïne parce qu’elle avait simplement « bouté les anglais hors de France » mais parce qu’elle avait fait bien plus en délivrant la ville et redonnant à tous ses habitants la Liberté. Edouard Philippe a ainsi eu raison de rappeler que le peuple a toujours été épris de Liberté.