Alors que se tenait le week-end dernier le salon de L’Étudiant, le trophée des villes où il fait bon étudier a été remis aux représentants de la Ville, de la Métropole et de l’Université puisqu’Orléans s’est hissée en septembre sur le podium de ce classement dans la catégorie des villes de taille moyenne. Elle est à la 26e place sur 44 dans le classement général.

Si nous ne pouvons que nous réjouir qu’Orléans soit mieux perçue sur ce sujet à l’échelle nationale, nous n’oublions pas que la précarité étudiante reste très présente, y compris dans notre ville. L’actualité vient le rappeler.

Plutôt que de chercher à savoir s’il fait bon étudier à Orléans les membres de Tous Orléans ! préfèrent se poser la question suivante : fait-il bon « être » étudiant à Orléans ?

La question n’est pas anodine car le pouvoir d’achat étudiant n’est pas pris en compte pour réaliser le classement du magazine. Pourtant il faut savoir que le taux de pauvreté chez les moins de 30 ans était de 27% à Orléans en 2016… 33,3% des étudiants de l’académie étaient d’ailleurs boursiers à la rentrée 2014-2015, glissant ainsi notre région sur le podium des territoires qui comptent la proportion de boursiers la plus importante.

Il nous faut donc imaginer des solutions concrètes et pérennes pour réduire la précarité étudiante, au-delà d’une nécessaire mobilisation de l’État notamment pour rénover certaines résidences universitaires. Nous préconisons par exemple l’implantation d’une épicerie sociale et solidaire au coeur du campus de La Source pour réduire les effets néfastes de loyers trop chers ou de bourses insignifiantes.