Nous organisions une conférence de presse ce matin aux côtés de Nathalie Kerrien, candidate à l’élection municipale des 15 et 22 mars 2020 à Orléans. Quel était le but de ce moment ? Présenter une première partie des personnes qui font le choix de s’engager derrière Nathalie et partager les premières propositions que nous souhaitons porter durant cette échéance électorale.

Chaque colistier et colistière présentait l’une de ces propositions : entre la création d’un comité d’éthique, la nomination d’un ou d’une déontologue à la Ville, l’implantation d’antennes du Lab’O dans les quartiers, une offre de transport public de nuit les jeudis, vendredis, samedis, la nomination d’un adjoint ou d’une adjointe à la démocratie locale, l’accompagnement des travaux d’accessibilité des commerçants, l’encouragement des initiatives dans les sports, la création d’un accueil social universel ou d’un « guichet unique«  de l’emploi, la gratuité des évènements sportifs de la ville pour les moins de 18 ans, les lycéens, étudiants, apprentis, et la signature de la charte européenne pour l’égalité femmes-hommes et sa déclinaison en un programme d’action au sein de la collectivité, j’ai présenté une proposition concernant les cantines scolaires.

Le taux de pauvreté était de 21% à Orléans en 2016. D’après les chiffres de l’association ATD Quart Monde, le nombre de personnes sous le seuil de très grande pauvreté en France a augmenté de 43,6% entre 2000 et 2014. 

La pauvreté frappe de plus en plus la jeunesse. À Orléans elle concerne 27% des moins de 30 ans. Le taux de pauvreté des enfants augmente chaque année en France. Aujourd’hui, un enfant sur cinq est un enfant pauvre. Et un sur deux dans les territoires relevant de la politique de la Ville. 

Pour ces enfants très démunis, le seul vrai repas de la journée est souvent le repas pris à la cantine scolaire. Aussi, avec la liste Nous, Elle, Orléans, nous voulons que chaque enfant Orléanais puisse manger à sa faim.

Pour se faire nous activerons deux leviers dès notre arrivée à la Mairie :

  • nous offrirons les repas aux enfants des familles dont le quotient familial est le plus faible ;
  • nous travaillerons à une baisse ou à un gel des tarifs pour chaque quotient suivant.

L’objectif étant de faire bénéficier, dès le début de la mandature, cette mesure à 45% des familles aux quotients familiaux les plus bas.

Quand l’échelle des tarifs monte plus vite que celle des quotients familiaux et que des familles aux revenus modérés se voient appliquer des tarifs déjà élevés, les inégalités se creusent. C’est pourquoi cela doit s’accompagner sur le long terme d’une modification en profondeur des grilles de quotients familiaux et des tarifs dédiés, afin d’appliquer une progressivité qui corresponde mieux aux réalités de ce que vivent les Orléanais et les Orléanaises au quotidien. 

Cette proposition comporte plusieurs enjeux : 

  • la lutte contre la pauvreté et le renforcement de la justice sociale, vous l’aurez compris ;
  • la garantie d’une politique de santé publique forte, car permettre à chaque enfant de bénéficier d’au moins un repas complet et équilibré par jour c’est lutter contre l’obésité infantile ou les carences alimentaires ;
  • l’éducation, au goût, à l’apprentissage d’une alimentation saine, au tri sélectif ;
  • mais aussi la promotion de l’intégration et de la cohésion sociale car la pause méridienne constitue un véritable temps d’échange entre les élèves et les initie ainsi à la citoyenneté.

Cette proposition c’est une affaire d’arbitrage budgétaire, on estime sont coût à environ 300000€ pour la première année. Cette proposition c’est une affaire de choix, une affaire de courage.