La visite de l’aéroport international Orléans Loire Valley mercredi 29 janvier dernier à Saint-Denis de l’Hôtel a convaincu les membres de Tous Orléans ! de s’engager en faveur du référendum d’initiative partagée sur les aéroports de Paris.

En effet, les aéroports de Paris sont menacés de privatisation par le Gouvernement depuis plusieurs mois. Des parlementaires de toutes sensibilités politiques se sont réunis en juin 2019 afin de demander à ce que ce soit le peuple français qui décide directement du sort des aéroports de Paris. Nous nous associons à cette démarche plurielle car notre groupe de réflexion rassemble également des citoyennes et des citoyens de divers horizons.

Nous appelons chaque personne inscrite sur les listes électorales à se rendre sur le site Internet www.referendum.interieur.gouv.fr et à signer pour que ce référendum devienne une réalité électorale.

Les aéroports de Paris sont tout à la fois notre frontière avec plus de 100 millions de passagers chaque année et notre économie puisqu’ils représentent 1,4% du PIB du pays. Comme pour l’aéroport Orléans Loire Valley, le contrôle public y est bénéfique car il permet par exemple de garder la main sur une emprise foncière importante, de promouvoir nos territoires ou encore d’activer des leviers environnementaux efficaces (diminution du nombre de mouvements aériens, modernisation énergétique des équipements, etc.).

Pourquoi ne soutenons-nous que maintenant la démarche ?

D’abord parce qu’une telle décision collective ne se prend pas précipitamment, et qu’il a fallu déterminer si cette privatisation pouvait avoir des conséquences sur Orléans.

Ensuite parce que la barre du premier million de signataires a été franchie, sur les 4,7 requis pour que le référendum prenne forme. Cela démontre que la privatisation des aéroports de Paris intéresse voire inquiète les Françaises et les Français.

Enfin parce qu’il ne reste que quelques semaines avant la clôture du recueil de signatures prévue en mars, et qu’en l’état actuel le référendum ne se fera pas. Nous ne pouvons nous y résigner.