En janvier 2021, 52% des entreprises affichaient un niveau d’activité moins bon que l’an dernier à la même époque. Le coronavirus est passé par là.

Mais il y a peut-être plus inquiétant. 44% des dirigeants jugent leurs salariés plus fatigués, plus stressés et moins épanouis. Ces chiffres sont une bombe à retardement pour la santé des salariés comme pour la santé économique des entreprises !

C’est pourquoi nous tenions à vous dévoiler très tôt nos positions et nos propositions pour accroître l’attractivité d’Orléans et du Loiret.

Tout d’abord nous nous opposerons à toute nouvelle extension des espaces commerciaux en périphérie d’Orléans pour ne plus dénaturer nos entrées de ville et privilégier enfin les commerces de proximité.

En 10 ans près de 135 000 m2 supplémentaires ont été octroyés pour des activités commerciales, dont 57% rien qu’à Saran, Ardon et Chécy. Il faut inverser cette tendance et en finir avec l’hypocrisie de ceux qui approuvent ces agrandissements et vous disent défendre le contraire. Ainsi, pour le centre-ville et les quartiers :

  • Nous voulons encourager, à travers des aides, la transmission et la reprise des entreprises ainsi que la réhabilitation du parc immobilier commercial et professionnel pour éviter que s’installent des friches commerciales, comme à l’entrée du faubourg Madeleine par exemple.
  • Nous soutenons l’installation d’initiatives coopératives et de boutiques éphémères afin de laisser les porteurs de projets expérimenter et tester de nouvelles offres avant de se lancer.
  • Nous souhaitons porter la réflexion d’un nouveau plan de circulation et de stationnement (privilégier les zones bleues aux abords des commerces, ajouter des places réservées aux personnes en situation de handicap, améliorer le cheminement piéton et cyclable, trouver de nouvelles méthodes de livraison, etc.).

Il y a aussi urgence à préserver notre culture : la présence des cafés ou des restaurants dans le centre-ville et dans les quartiers contribuent autant à la vie économique qu’au lien social.

Comme des nombreuses Orléanaises et de nombreux Orléanais, nous sommes impatients de les retrouver. Lorsque ces établissements pourront de nouveau nous accueillir, nous sommes favorables à ce qu’ils puissent bénéficier d’une ouverture plus tardive, au moins jusqu’à 2 heures du matin les jeudis, vendredis et samedis.

Cette mesure que nous appelons de nos voeux depuis longtemps sera très importante pour la reprise de leur activité. Nous la porterons auprès de la préfecture, tout comme la possibilité pour les professionnels de participer aux commissions consultatives de sécurité et d’accessibilité.

Par ailleurs, nous voulons aussi que le Conseil Départemental soit irréprochable dans la prise en compte réelle des acteurs de l’économie, au-delà d’un évident respect des délais de paiement.

Aussi, nous proposons de confier aux chambres consulaires la réalisation d’études d’impact des grands projets du Département sur le développement économique. Nous croyons en la co-construction et cette méthode de travail permettrait aux professionnels de suggérer des modifications ou des simplifications en amont.

Enfin, pour accompagner toutes les entreprises, et notamment les plus petites, vers la transition numérique et écologique :

  • Nous proposons de mettre en place des éco-défis octroyant un éco-label départemental.
  • Nous soutenons l’implantation d’un grand tiers-lieu en centre-ville pour créer une synergie entre l’économie, la culture et les loisirs.
  • Nous souhaitons aussi voir se développer à Orléans une grande plateforme du numérique regroupant écoles et associations engagés sur le sujet pour que les compétences en la matière se distillent dans toute la société. Elles deviennent de plus en plus indispensables et vous devez y avoir accès !

Vous le voyez, nous ne manquons pas d’idées pour ce qui se dessine comme le grand défi de la mandature à venir : résister face à la crise économique.