C’est aujourd’hui, 30 novembre que mon mandat au Conseil Académique de Vie Lycéenne s’achève. En effet le scrutin pour l’élection des nouveaux conseillers qui siégeront auprès de la rectrice pendant 2 ans s’est clôturé tout à l’heure.

Cet événement pour la vie lycéenne de l’académie Orléans-Tours est l’occasion pour moi et d’autres camarades de faire une réelle rétrospective des actions menées en fonction des engagements pris devant les lycéens de l’académie. En 2010 je souhaitais montrer que les jeunes étaient actifs, réactifs et créatifs :

  • Le débat sur les rythmes scolaires auquel j’ai participé a permis de trouver un consensus concernant le temps de présence des jeunes dans les lycées. Si une journée est très chargée en volume horaire, tout comme une semaine, une année semble être beaucoup moins adaptée à un parcours scolaire efficace. C’est ainsi qu’est ressorti l’impératif d’une réduction partielle des grandes vacances à laquelle j’ai ajoutée l’idée que ce soit une réduction progressive en fonction du niveau d’étude.
  • La préparation du nouveau projet académique a mis en évidence que le redoublement influence négativement le taux de réussite car il est presque systématiquement utilisé pour les élèves difficiles alors qu’il devrait l’être uniquement pour les élèves en difficulté. Il faudrait plutôt que l’objectif des équipes pédagogiques réside dans la consolidation des bases en mathématiques et en français où une régression de 2% du retard est constatée lors de l’entrée au collège.
  • Le rapport sur l’absentéisme que nous avons remis à la rectrice a permis d’insister sur l’importance d’harmoniser le décompte des absences car tous les établissements n’ont pas les mêmes outils ni les mêmes méthodes de comptage. Il y avait aussi l’enjeu de placer plus d’humain dans ce problème qui gangrène le monde éducatif avec un système de suivi à mettre en place, dès l’entrée des collégiens au lycée.
  • Le travail sur l’orientation subie a soulevé un problème lié au nombre de Conseillers d’Orientation Psychologues car leurs indisponibilités découragent les jeunes qui ne souhaitent plus prendre un premier rendez-vous ou qui ne peuvent pas revoir la personne qui peut comprendre les envies et indiquer les inconvénients.
  • Les propositions sur la communication concernant la vie lycéenne que nous avons formulé peuvent permettre de dynamiser des établissements où la vie lycéenne n’existe presque plus. Durant le mandat certains camarades élus ont monté une émission diffusée sur la webradio académique, cette action est à reconduire pour valoriser et démocratiser pour valoriser les engagements des uns et des autres.

Beaucoup de sujets restent à aborder dans les instances lycéennes et l’actualité viendra probablement ponctuer la vie des élus. C’est pourquoi j’ai souhaité continuer à m’engager pour le Conseil Académique de Vie Lycéenne, mais d’une autre façon en soutenant une candidature : celle de Ninon Legrand, amie et camarade au lycée Voltaire. Sa candidature a largement été soutenue puisque 73 votants lui ont permis d’être la première élue du Loiret avec 57,03% des suffrages exprimés.

Son slogan « Une école pour tous, une école pour nous » représentait une profession de foi construite en 3 points :

  • Des associations partout car la présence des associations au sein des lycées n’est jamais assez forte et que les rencontres avec les différents acteurs associatifs font souvent ressortir les mêmes problématiques liées à l’adhésion des jeunes et à leur implication. Ninon s’est donc engagée à ce que la mandature du Conseil Académique de Vie Lycéenne lutte pour ouvrir les portes de l’École à l’ensemble de la société, et donc des associations.
  • Une orientation pour tous car les préoccupations des élèves pour leur avenir sont fortes et ils n’ont pas toujours la chance de découvrir les réalités auxquelles ils devront faire face. Sur ce point Ninon s’est engagée à impulser des stages de découverte en université ou en entreprise sur la base du volontariat. Ces stages pourront d’abord faire l’objet d’expérimentation puis ensuite servir de base à la rédaction d’un rapport académique.
  • Un lycée pour nous en instaurant un dynamisme à l’échelle du département basé sur 2 principes : la définition d’un véritable statut de l’élu lycéen pour replacer les instances dans le processus de décision des établissements puis la promotion des séjours linguistiques qui sont un gage d’une plus grande ouverture des lycées sur le monde.

Fier d’avoir participé à l’élaboration de ces propositions et à la campagne pour convaincre les élus lycéens, je vais maintenant soutenir Ninon dans son action quotidienne au Conseil Académique de Vie Lycéenne.